Hors Compétition - Le Divorce
par Paolo Menzione
- Champagne et lingerie fine dans la Ville Lumière de carte postale de James Ivory. Dans son film, la rancune entre France et Etats-Unis se résout dans les salles à manger et les chambres à coucher.
Le Café Flore et la Tour Eiffel, l’élégante terrasse du Centre Pompidou et l’Hôtel Drouot: tels sont les repères géographiques du Paris de carte postale mis en scène par James Ivory dans son film Le Divorce, une production anglo-américaine signée Merchant Ivory, présentée à la Mostra hors compétition.
«J’aime voyager– a expliqué le réalisateur américain– et travailler sur mes voyages. Avec les yeux d’un outsider, j’explore les pays que je visite et ensuite j’en tire des films». Cette fois, Paris, après de nombreux longs-métrages sur l’Angleterre victorienne et sur les traces de l’Art italien: «la confrontation de deux cultures différentes, en l’occurrence la parisienne et la californienne, est un réservoir inépuisable pour mes films».
Dans cette comédie sentimentale, interprétée entre autres par Kate Hudson, Naomi Watts, Jean-Marc Barr et Thierry Lhermitte, le réalisateur américain à l’esprit très «british» a abandonné le cinéma en costumes pour un décor contemporain. Mais la substance reste la même: l’histoire retrace avec une ironie imprégnée de stéréotypes la rencontre/affrontement entre la haute société française (champagne, lingerie fine, mets fins de luxe) et les américains aisés de Californie qui lorgnent sur la Vieille Europe avec un mélange d’envie et d’admiration. Intrigues amoureuses, divorces et batailles judiciaires entre Français et Américains décrites comme seul Ivory sait le faire. Est ce un bien ou un mal: aux spectateurs d’en juger!
(Traduit de l'italien)
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