28/03/2019 - Chaque année fin mars l’institution belge fait le point sur l’année écoulée, et les changements à venir

La conférence bilan 2018 du Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles (© FWB/Jean Poucet)

Le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles réunissait avant-hier les professionnels belges pour faire le point sur les faits saillants de l’année écoulée, et les changements et nouvelles opportunités à venir. Deux faits marquants se distinguaient cette année. 

Tout d’abord, le succès en salles des films belges francophones. Si l’adhésion du public belge aux films locaux est un combat de longue haleine mené par les pouvoirs publics, cette année 2018 a connu deux titres qui ont su fédérer les spectateurs: Mon Ket [+lire aussi :
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fiche film] de François Damiens (144.000 entrées) et Ni juge ni soumise [+lire aussi :
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fiche film] de Yves Hinant et Jean Libon (76.000 entrées). Une hausse des spectateurs de 40% par rapport à 2017, mais aussi pour la première fois depuis longtemps, un nombre plus élevé de spectateurs en Belgique qu’en France.

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Autre fait marquant, le succès renouvelé des séries belges et notamment les beaux résultats de la saison 2 de La Trêve diffusée à l’automne 2018, et qui vient confirmer ce que l’on savait déjà: l’importance croissante de la catch-up TV dans la diffusion des oeuvres audiovisuelles. 

Et justement, le bilan innovait cette année en conviant des interlocuteurs extérieurs, à commencer par Lina Brounéus, directrice des coproductions et des acquisitions chez Netflix basée à Amsterdam. C’est peu de dire que les professionnels l’attendaient de pied ferme pour savoir quelles nouvelles opportunités le géant américain pourrait bien offrir au secteur belge. Se voulant rassurante, elle a souligné la volonté de Netflix de s’adapter aux territoires et aux usages, que ce soit en termes d’acquisition, de coproduction, ou de production de contenus. Elle a ainsi invité tous les professionnels présents à ne surtout pas hésiter à pitcher leurs projets. 

Aller de l’avant, c’est également l’objectif de la Commission de Sélection des Films, qui prévoit un nouvel accompagnement des projets de longs métrages de fiction en créant une nouvelle aide au développement artistique, qui permettra de soutenir plus efficacement les projets durant la phrase fragile du développement, souvent sacrifiée dans cette industrie de prototypes.