Les prix collatéraux
- Kaurismaki toujours mais aussi Suleiman, les femmes et le Tiers-Monde
Aki Kaurismaki et son L´homme sans passé (Mies vailla menneisyyttä) est le lauréat 2002 pour le Jury œcuménique, composé de professionnels et journalistes catholiques et protestants, présidé cette année par la roumaine Anka Berlogea.
Deux mentions spéciales ont également été décernées : au film de Marco Bellocchio Le sourire de ma mère (L´ora di religione) salué pour «son humanité et son intensité sur le dépassement de la vengeance» ; et aux frères Dardenne, en compétition avec leur Le Fils.
Intervention divine (Yadon Ilaheyya) de Elia Suleiman remporte, quant à lui, le prix de la critique internationale décerné par la FIPRESCI, pour «sa vision sensible, novatrice et remplie d'humour d'une situation d'actualité complexe avec ses conséquences tragiques». Egalement primés les films En attendant le bonheur (Heremakono) du mauritanien Abderrahmane Sissako, présenté à Un certain regard et L´oiseau d´argent (Matir Moina) de Tereque Masud, qui a ouvert la Quinzaine des Réalisateurs.
Le Prix de la Jeunesse est une initiative du Ministère de la jeunesse et de l´éducation nationale et la recherche, et décerne ses prix en choisissant parmi les sections parallèles du Festival (Un certain regard, Quinzaine, Semaine). Sept jeunes, âgés de 18 à 25 ans, forment ce `Jury-Jeune´ (parrainé cette année par Emma de Caunes) et ont choisi cette année, pour la partie française, Carnages de Delphine Gleize, présent dans la section Un certain regard, et du coté des étrangers, la britannique Lynne Ramsay et son Morvern Callar, qui a aussi reçu le prix de la CICAE, des cinémas Art et Essai, dont le Jury était, cette année, complètement féminin.
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