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PRODUCTION / FINANCEMENT France

Les crédits d'impôts français se portent très bien

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- Le CNC a dévoilé son étude annuelle sur les retombées régionales des crédits d'impôts cinéma, audiovisuel et international. Un bilan très favorable pour l’activité et l’emploi

Les crédits d'impôts français se portent très bien
Virginie Efira et Paul Verhoeven sur le tournage de Benedetta

Visant à renforcer l’attractivité de la France pour les tournages de productions nationales ou internationales, les crédits d’impôt (cinéma, audiovisuel et international) génèrent d’excellents résultats depuis leur réforme début 2016 afin d’enrayer le phénomène alors massif de délocalisation des projets cinématographiques et audiovisuels provoqué par un environnement de concurrence fiscale très forte entre les différents pays d’Europe et d’ailleurs.

La réforme a permis de diviser par deux les délocalisations de tournages depuis 2015 et, selon les estimations du CNC, les dépenses dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel en France en 2019 s’élèveraient à 2,08 milliard d’euros, soit 622 millions de plus qu’en 2015.

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"Depuis la réforme des crédits d'impôts, de plus en plus de productions se tournent en France et sur beaucoup plus de territoires, avec à la clé la création de 30 000 emplois" a commenté Dominique Boutonnat, le président du CNC.

En 2015, sur les dix plus gros devis du cinéma français, plus de la moitié des films avaient renoncé au crédit d’impôt national pour se tourner à l’étranger. L’effet relocalisant de la réforme sur les plus grosses productions est spectaculaire puisqu’en 2018, les dix plus gros devis se sont tous tournés en France. Parmi les films emblématiques de cette tendance, on peut citer Benedetta [+lire aussi :
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de Paul Verhoeven (budget de 19,8 M€ dont 16,1 M€ dépensés en France) et Le Prince Oublié [+lire aussi :
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de Michel Hazanavicius (budget de 24,9 M€ dont 22,4 M€ dépensés en France).

A noter également que les dépenses de tournage en France des fictions étrangères se sont élevées à 186 M€ en 2018 et que l'activité des régions hors Ile-de-France a été multipliée par six depuis la réforme du crédit d’impôt international, portée par des œuvres comme The French Dispatch [+lire aussi :
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de Wes Anderson (27 M€ de dépenses en France, 19 jours de tournage en Nouvelle-Aquitaine) ou la saison 2 de Riviera (une série Sky de Neil Jordan - 27 M€ de dépenses en France, 124 jours de tournage en région Sud).

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