24/09/2003

Les Calendar Girls de la géniale comédie de Nigel Cole existent vraiment. En 1999, afin de réunir des fonds pour l’hôpital dans lequel le mari de l’un d’entre elles était mort, un groupe de dames du Rylstone & District Women's Institute du Yorkshire décidèrent de réaliser un calendrier très original pour lequel elles posèrent nues.
L'idée du réalisateur de L'Erba di Grace de trasformer cette histoire vraie en film prenait cependant le risque de tomber dans le 'déjà vu', en rappelant l’impérissable Full Monty. Mais le pari de Cole et de ses actrices a été gagné comme l’ont démontré les résultats obtenus au box-office anglais où le film a enregistré 1,57 millions d’euros de recettes pour sa première semaine d’exploitation.

Interprété avec brio par un extraordinaire casting de plus de 50 ans dont émergent les fantasmagoriques Helen Mirren et Julie Walters, le film retrace les mésaventures que les huit femmes doivent affronter pour mener à bien leur entreprise, en devant non seulement convaincre leurs maris mais aussi les directrices haut placées de la maison-mère londonienne du Women's Institute. Inspirées par la perte d’un homme qui comparait les femmes d’âge mûr à des tournesols, ces originales Ladies britanniques renoncent à faire des confitures et se débarrassent de toute pudeur pour se cacher ''artistiquement'' derrière les gâteaux et les compositions florales de leur vie quotidienne, obtenant un succès inattendu qui les conduira dans la scintillante Mecque du cinéma.

C’est justement d’Hollywood qu’est partie l’idée de faire un film. Les recettes de la première édition du calendrier en 2000, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, avaient frôlé le million d’euros et le nombre toujours croissant de demandes laissait présager un succès garanti pour une nouvelle édition qui verra finalement le jour en 2004, après l’excellent accueil du film par le public.

"Portées par l’enthousiasme, nous nous sommes consacrées durant les deux premières années à notre mission de bienfaisance " ont raconté Lynda Logan et Tricia Stewart, deux des Calendar Girls 'originales', arrivées à Rome à l’occasion de la sortie italienne du film. "Mais quand la proposition de faire le film est arrivée, quelques unes parmi nous ont décidées de revenir en arrière et de retourner vers la normalité".
Les deux modèles âgées ont également exprimé leur satisfaction à propos de la façon dont le réalisateur anglais a totalement reconstruit l’histoire. "Le film est allé bien au-delà de toutes les attentes. Même si certaines parties ont été romancées, le récit est très fidèle".
Calendar Girls sortira aussi en Suède (19 septembre) et en Finlande (26 septembre), tout en ayant l’honneur de faire l’ouverture du Festival de Dinard qui démarrera le 2 octobre.

(Traduit de l'italien)