06/02/2020 - La société française de ventes internationales misera à l’EFM sur le documentaire suédois de Lia Hietala et Hannah Reinikainen qui fera sa première mondiale au Panorama

Spécialisée dans les ventes internationales d’œuvres documentaires, la structure parisienne Wide House dirigée par Anaïs Clanet comptera une nouvelle fois l’un des titres de son line-up en vitrine à la Berlinale (70^e édition du 20 février au 1^er mars) : Always Amber [+lire aussi :
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interview : Hannah Reinikainen et Lia …
fiche film] des Suédoises Lia Hietala et Hannah Reinikainen.

Le film qui fera sa première mondiale au Panorama Dokumente est centré sur Amber, 17 ans dont le meilleur ami est Sebastian. Les deux jeunes queer partagent un univers très éloigné des regards qui jugent de la société. Ensemble, tout leur semble possible. Always Amber les suit pendant cette période de construction fusionnelle de l’identité, de leurs rêves aux fêtes en passant par les nouvelles amitiés. Mais quand Amber se met à aimer Charlie, quelque chose commence à défier leur monde utopique. La question de la confiance émerge et au milieu de tout cela, Amber doit affronter seule le sujet de leur processus de transition. Une plongée au coeur d’une nouvelle génération ne voulant plus que la société dicte une identité désormais beaucoup plus fluide, qui a été produite par Göran Hugo Olsson et Melissa Lindgren pour Story AB, la direction de la photographie ayant été assurée directement par Lia Hietala et la musique composée par ShitKid.

A l’European Film Market, Wide House projettera un autre film scandinave de marché : The Quest for Tonewood du Norvégien Hans Lukas Hansen. Produit par Norsk Fjernsyn, ce documentaire a pour cadre les forêt des Balkans où les érables valent parfois de l’or, car ces arbres peuvent permettent de fabriquer un instrument de musique inestimable : un violon aussi prestigieux qu’un Stradivarius original. Le luthier Gaspar Borchardt mène cette quête depuis qu’il a traversé la Bosnie à vélo dans sa jeunesse et qu’il a découvert l’arbre le plus parfait qu’il n’ait jamais vu. À cette époque, il n’avait pas pu ramener le bois, mais il va retrouver l’arbre et créer un violon pour la musicienne mondialement célèbre Janine Jensen.

Au menu des projections de marché se distingue également Sono innamorato de Pippa Bacca [+lire aussi :
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fiche film] de l’Italien Simone Manetti (une production pilotée par Nacne) qui revient sur la trajectoire de l’artiste Giuseppina Pasqualino di Marineo. Plus connue sous le nom de Pippa Bacca, elle avait traversé en stop 11 pays impliqués dans des guerres, en compagnie d’une autre artiste milanaise, Silvia Moro, toutes les deux habillées en robe de mariée. Une performance pour la paix qui espérait démontrer que si l’on compte sur les autres, on ne reçoit en retour que de bonnes choses. Après avoir sillonné de nombreuses routes, les deux artistes décidèrent de se séparer un moment à Istanbul pour se retrouver plus tard à Byblos. Pippa s’en alla donc seule et plus personne n’entendit parler d’elle jusqu’à ce qu’on retrouve son cadavre violé en avril 2018.

Une projection de marché est aussi prévue pour la production austro-roumaine The Royal Train de Johannes Holzhausen. Le réalisateur de The Great Museum [+lire aussi :
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fiche film] (présenté au Forumde la Berlinale 2014) s’est cette fois penché sur une journée se déroulant chaque année avec un train très spécial traversant la campagne roumaine et des milliers de gens se rassemblant tout au long du parcours pour accueillir et célébrer dans l’enthousiasme quelques descendants du dernier roi de Roumanie, transportées dans des wagons d’époque. Le film éclaire la toile de fond de ce voyage nostalgique et utilise le train comme point de départ pour une plongée cinématographique à la fois dans le passé et le présent de ce pays d’Europe de l’Est, une présentation royaliste haut de gamme dans une république post-communiste.

A noter enfin que Wide House projettera également à l’EFM le documentaire américain Viral : Antisemitism in Four Mutations d’Andrew Goldberg.