Au cœur du cinéma espagnol
par Fabien Lemercier
Ouverture ce soir à la Cinémathèque de Toulouse de la 8e édition du festival Cinespaña qui se déroulera jusqu’au 19 octobre. Au programme, une compétition de douze longs-métrages reflet de la production ibérique récente et une section consacrée aux "acteurs de la démocratie », mais aussi un hommage à Imanol Arías et une rétrospective de l’œuvre de Manuel Gutiérrez Aragón.
En compétition officielle, douze films se disputeront les Violettes d’Or décernées par un jury de professionnels et un autre d’étudiants:
Al sur de Granada de Fernando Colomo, RencorEl Caballero Don Quijote de Manuel Gutiérrez Aragon, La luz prodigiosa de Miguel Hermoso, Torremolinos 73 de Pablo Berger, El traje d’Alberto Rodriguez, Besos de gato de Rafael Alcazar, 800 Balas d’Alex De La Iglesia, La vida de nadie d’Eduard Cortes, Octavia de Basilio Martin Patino et Smoking room de Julio Wallovits et Roger Gual.
Par ailleurs, un "Coup de chapeau aux acteurs de la démocratie" permettra de redécouvrir huit films traitant de l’époque de transition entre dictature et démocratie (1975, mort de Franco - 1981, dernier coup d’état avorté des franquistes), avec en vedettes Victoria Abril, Ana Belén et Carmen Maura.
Enfin, du côté des hommages et rétrospectives, Cinespaña braquera ses projecteurs cette année sur l’acteur Imanol Arías qui accéda à la célébrité (Goya 1987) grâce à deux films de Vicente Aranda consacrés à El Lute, le mythique gitan poursuivi par la Garde Civile et à ses interprétations chez Pedro Almodovar (Le labyrinthe des passions, La fleur de mon secret). L’autre personnalité du cinéma espagnol honoré par le festival cette année sera le cinéaste Manuel Gutiérrez Aragón qui a réalisé treize longs-métrages en 20 ans de carrière, dont la fameuse trilogie des années 80 Camada negra, Sonámbulos et El corazón del bosque.
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.