02/02/2022 - Le premier long de fiction de cet auteur de courts plusieurs fois primé est une fable sociale qui combine humour et imagination et réunit l’acteur basque et la très jeune Daniela Pezzoti

Le réalisateur Alejandro Suárez, l'actrice Daniela Pezzoti et l'acteur Karra Elejalde sur le tournage de Kepler Sexto B (© Natxo Martínez)

Alejandro Suárez Lozano tourne depuis la fin janvier Kepler Sexto B [+lire aussi :
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fiche film], son premier long-métrage de fiction, après le succès de ses courts-métrages The Fisherman, Carpinteros-Wood Work et Hidden Soldier. Il s'agit d'une fable sociale qui mêle science-fiction et comédie, dont le rôle principal a été confié au grand Karra Elejalde (qu’on a vu il y a peu dans la série La Fortuna [+lire aussi :
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fiche série], d'Alejandro Amenabar, et qui sera à l’affiche en Espagne à partir du 25 mars dans Llegaron de noche [+lire aussi :
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fiche film] d'Imanol Uribe). La distribution est complétée par la débutante Daniela Pezzoti, Jorge Bosch (qui joue dans les nouvelles séries Rapa [+lire aussi :
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fiche série] et Todos mienten [+lire aussi :
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fiche série]), Vicente Vergara (Érase una vez en Euskadi [+lire aussi :
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fiche film]) et Pablo Molinero (qui intervient comme acteur et co-scénariste dans Ultrainocencia [+lire aussi :
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fiche film],récemment dévoilé au Festival Slamdance).

La Communauté valencienne est le décor de ce film dont le tournage va s'effectuer en cinq semaines à Castellón, Vall d'Uixó, Valence et Torrent, et dont les héros sont Zaida (incarnée par Daniela Pezzoti), une fillette solitaire qui vit avec son beau-père dans un quartier pauvre, et son voisin Jonás (Karra Elejalde), un vieillard solitaire également qui passe ses journées tapi dans son monde imaginaire, car il croit que son appartement est une navette spatiale appelée Orion posée sur une planète étrange et lointaine nommée Kepler, et que lui-même est un astronaute de la NASA. Une rencontre entre eux deux va se transformer en une relation spéciale où tous deux vont se découvrir, s'aider et se sauver l'un l'autre, s'embarquant dans une mission surréaliste et émouvante de sauvetage mutuel qui va les mettre à l’abri des méchancetés de la vie.

Suarez explore ici, tout en composant une esthétique originale, la blessure qu’a laissé la dernière crise à travers le personnage central adulte, sorte de Don Quichotte qui croit vivre une mission interplanétaire, et cette enfant qui vit sous la coupe de son tuteur légal. Sous ce fond fait de réalités complexes, le réalisateur nous propose un hymne à la vie, à l’amitié et surtout à l’espoir. Il décrit son film comme "un voyage spatial surréaliste, comique, émouvant et doux-amer qui essaie de se détacher d’une réalité rude et insoutenable pour aller vers une proposition pleine de vitalité et d'optimisme où la vie, malgré les difficultés, vaut la peine d’être vécue".

De son côté, Karra Elejalde avoue qu'il a été captivé par ce scénario émouvant et original, et par le défi d'acteur que suppose le fait de se mettre dans la peau d’un personnage qui vit entre la lucidité et la folie.

Kepler Sexto B est produit par Turanga Films, Pincheforn Producciones et Kepler Sexto B, A.I.E. en coproduction avec Quexito Films et Noodles Production (France), avec le soutien de l'ICAA, Institut Valencià de Cultura, TVE et À Punt Media, avec la participation de Crea SGR et el ICO. En Espagne, il sera distribué par  Filmax.

(Traduit de l'espagnol)