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FILMS / CRITIQUES Belgique / France / États-Unis

Critique : Hopper et le Hamster des Ténèbres

par 

- Ben Stassen et Benjamin Mousquet proposent un film d’aventures familial énergique et divertissant, sur le thème universel de l’acceptation de soi, une ode au métissage et à l’amitié

Critique : Hopper et le Hamster des Ténèbres

Hopper vénère son père Arthur, célèbre lapin aventurier, souverain du Royaume de Plumebarbe. Seulement voilà, Arthur est le père adoptif d’Hopper, et l’obsession de ce dernier pour l’aventure a surement un peu à voir avec l’envie de prouver qu’il est le digne fils de son père, même s’il n’en porte pas les gènes. D’autant qu’Hopper est certes un peu lapin, mais il est un peu poulet aussi. Il va lui falloir surmonter de nombreux obstacles pour comprendre que sa différence est une force sur laquelle il peut compter.

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Le cinéaste, producteur et fondateur des studios belges nWave Ben Stassen, ici associé à Benjamin Mousquet, démontre avec Hopper et le Hamster des Ténèbres [+lire aussi :
interview : Ben Stassen et Benjamin Mo…
fiche film
]
(que Belga sort demain en salles en Belgique) que son savoir-faire en matière de films d’animation n’est plus à prouver. Précurseur de la 3D, il a su faire évoluer son cinéma, qui pouvait parfois souffrir d’une certaine tendance à la démonstration technologique, vers un cinéma qui met au coeur de ses préoccupations l’envie de proposer un divertissement familial de qualité, en dehors des grands studios hollywoodiens. Avec ce film, le dernier pour le réalisateur producteur, qui vient de revendre le studio, la 3D passe à l’arrière-plan, au profit de la complicité des trois petits héros, et de la richesse et la subtilité des décors.

On retiendra notamment les deux scènes, morceaux de bravoure, où Hopper doit affronter un mur d’obstacles rugueux et retors, entièrement animés et articulés, véritable prouesse technique. Idem, les scènes de foule nombreuses restent en tête, en particulier l’armée de cochons guimauve (des sortes de cubes cochons qui s’empilent pour entraver la progression des héros, comme dans un grand Tetris), mais aussi le grand méchant Hamster, composé en réalité d’une myriade de petits hamsters fluorescents. L’animation, d’une grande fluidité, confère une vraie personnalité à ces héros pourtant anonymes, et tous semblables.

L’histoire (un héros fait de sa différence une force pour sauver sa communauté) est loin d’être d’une folle originalité, les personnages (le jeune garçon peu sûr de lui, la guerrière frondeuse, le meilleur ami couard mais irrésistiblement drôle) remplissent habilement mais sans vraiment surprendre les rôles qui leur sont destinés, les hommages sont plus ou moins appuyés (ceux à Indiana Jones et aux films de chevaliers sont pleinement assumés, mais on retrouve aussi un petit côté Zootopia et Tous en scène très à la mode, et même Wonder Woman pour le parcours de la combattante qui rappelle celui des Amazones), mais le tout est servi par un rythme enlevé et une attention aux décors et aux scènes d’action qui contribue à nous faire sauter à pieds joints dans l’aventure.

Hopper et le Hamster des Ténèbres est produit par nWave Pictures (Belgique) et Octopolis (France). Le film est coproduit aux Etats-Unis par Sony Pictures International Productions. Les ventes internationales sont gérées pas Octopolis. C’est Sony Pictures Entertainment France qui distribue le film en France.

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