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VISIONS DU RÉEL 2022

Visions du Réel dévoile sa riche programmation 2022

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- Après deux années difficiles qui ont obligé le festival à se réinventer, il retrouve enfin son public et ses invité.e.s pour une édition définie comme celle "de la liberté retrouvée"

Visions du Réel dévoile sa riche programmation 2022
My Old Man de Steven Vit

Après une édition complètement en ligne et une en version hybride, le festival nyonnais Visions du réel ouvre enfin à nouveau ses portes pour accueillir en présentiel, du 7 au 17 avril, un total de 160 films (dont 124 en sélection officielle), dont 85 premières mondiales, provenant de 68 pays. Cette année est marquée par une présence considérable de premiers longs métrages (35 au total) et par la rencontre avec trois invité.e.s d’exception : le réalisateur italien Marco Bellocchio (Invité d’honneur 2022 qui donnera une grande masterclass et dont on pourra (re)découvrir une dizaine de films), la cinéaste et directrice de la photographie étasunienne Kirsten Johnson (invitée spéciale) et le cinéaste algérien engagé Hassen Fehrani (à qui le festival dédie l’Atelier 2022).

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Parmi les 124 films qui font partie des cinq compétitions officielles du festival, nombreuses sont des (co)productions européennes présentées en première mondiale. Dans cette édition la présence suisse est aussi conséquente avec 26 (co)productions. Ce qui frappe dans la Compétition Internationale Longs métrages est le nombre important de premiers films (9 sur un total de 16) : les suisses My Old Man [+lire aussi :
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 de Steven Vit qui raconte ce que la retraite a signifié pour son père après une vie passée à voyager et L’îlot [+lire aussi :
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interview : Tizian Büchi
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 de Tizian Büchi, fable magique sur des vigiles lausannois, le français Chaylla [+lire aussi :
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 de Clara Teper et Paul Pirritano qui raconte l’histoire d’une héroïne moderne dans sa lutte pour se libérer d’un mari despotique et la coproduction entre la Belgique, la France et l’Iran Ma vie en papier [+lire aussi :
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 de la réalisatrice iranienne Vida Dena, histoire de la rencontre entre la réalisatrice et une famille syrienne refugiée en Belgique. La Scandinavie est aussi présente avec deux premiers films : le suédois All of Our Heartbeats Are Connected Through Exploding Stars [+lire aussi :
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de Jennifer Rainsford qui parle des stigmates causés par le tsunami qui a touché le Japon et la coproduction entre la Suède et la Norvège How to Save a Dead Friend [+lire aussi :
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de Marusya Syroechkovskaya. Les coproductions 5 Dreamers and a Horse [+lire aussi :
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interview : Vahagn Khachatryan et Aren…
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de Aren Malakyan et Vahagn Khachatryan (Arménie/Allemagne/Suisse), Dogwatch [+lire aussi :
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de Gregoris Rentis (Grèce/France) et Vida férrea de Manuel Bauer (Pérou/Espagne) sont aussi des premiers films. Parmi les réalisateurs connus on retrouve l’anthropologue belge qui a déjà visité le festival par le passé Pierre-Yves Vandeweerd et son Inner Lines [+lire aussi :
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. Belge aussi le film de Lydie Wisshaupt Eclaireuses [+lire aussi :
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, portrait à fleur de peau de deux femmes impliquées dans un projet d’école "différente". L’Europe est enfin aussi représentée par les deux coproductions Tara [+lire aussi :
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interview : Volker Sattel et Francesca…
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 du duo italien formé par Volker Sattel et Francesca Bertin, histoire d’une rivière aux pouvoirs magiques et A Holy Family [+lire aussi :
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 de Elvis A-Liang Lu (Taiwan/France) qui raconte le retour à la maison du réalisateur après vingt ans d’absence.

Les (co)productions européennes sont également très nombreuses dans la deuxième section compétitive Burning Lights (13 sur les 15 films sélectionnés). Parmi elles on retrouve cinq premiers films : les espagnols H de Carlos Pardo Ros qui parle d’un fait divers sanglant, l’histoire d’un anonyme encorné par un taureau en ’69 lors de la fête de San Fermín et Los Saldos [+lire aussi :
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de Raúl Capdevila Murillo, sorte de western qui retrace le retour du réalisateur à la campagne chez ses parents, et les coproductions Burial [+lire aussi :
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 d’Emilija Škarnulytė (Lituanie/Norvège), Red Africa d’Alexander Markov (Russie/Portugal) et la docufiction Ollin Blood de Elise Florenty et Marcel Türkovsky (France/Mexique). La Suisse est quant à elle présente avec la lettre en images adressée à ses parents Getting Old Stinks [+lire aussi :
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de Peter Entell et Ghost Fair Trade de Laurence Bonvin et Cheikh Ndiaye qui mélange plans fixes, images d’archives et mondes fantastiques. Nombreuses aussi les (co)productions françaises : le portrait poignant d’une femme immigrée qui perd son permis dans Europe [+lire aussi :
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interview : Philip Scheffner et Merle …
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de Philip Scheffner (Allemagne/France), déjà passé par le Forum berlinois, la comédie animalière Olho animal de Maxim Martinot, et Far Away Eyes de Chun-Hong Wang (Taiwan/France). En compétition dans Burning Lights aussi les coproductions européennes Eami [+lire aussi :
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de Paz Encina, déjà gagnant du Tiger Award à Rotterdam, Herbaria [+lire aussi :
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de Leandro Listorti (Argentine/Allemagne) et Kapr Code [+lire aussi :
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interview : Lucie Králová
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de la réalisatrice tchèque Lucie Králová (République Tchèque/Slovaquie).

Parmi les premières mondiales européennes présentes dans les autres sections on retrouve le très attendu Elizabeth de Roger Michell et les deux coproductions Adam Ondra : Pushing the Limits [+lire aussi :
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de Jan Šimánek et Petr Záruba (République Tchèque/Italie) et Il posto [+lire aussi :
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interview : Gianluca Matarrese et Matt…
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de Mattia Colombo et Gianluca Matarrese (Italie/France). Le film de clôture sera l’ukrainien The Earth Is Blue as an Orange [+lire aussi :
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interview : Iryna Tsilyk
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d’Iryna Tsilyk (Ukraine/Lituanie).

Autres sections comme la Compétition Nationale, la Compétition International Moyens et Courts Métrages ou encore Grand Angle complètent le riche programme de cette édition 2022.

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