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PRODUCTION / FINANCEMENT Roumanie / France

Metronom : Alexandru Belc évoque l’amour à l’adolescence dans la Roumanie communiste

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- Ce film, sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard, reconstitue le Bucarest des années 1970

Metronom : Alexandru Belc évoque l’amour à l’adolescence dans la Roumanie communiste
Şerban Lazarovici et Mara Bugarin dans Metronom

Après le long-métrage documentaire Cinéma, mon amour [+lire aussi :
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(2015), qui s'est retrouvé nominé aux Gopo, le réalisateur roumain Alexandru Belc va présenter son premier long-métrage de fiction, Metronom [+lire aussi :
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, qui se passe dans les années 1970, ce qui est assez rare dans le cinéma roumain. Le film est produit par Cătălin Mitulescu et Ruxandra Slotea à travers la société Strada Film International, en coproduction avec Martine Vdalenc et Emmanuel Quillet de Midralgar (France) et Viorel Chesaru de Chainsaw Europe (Roumanie). Plus tôt ce mois, le film a été sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard (lire l'article).

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Le scénario, écrit par Belc lui-même, suit deux lycéens, Ana (Mara Bugarin, pour la première fois à l'écran) et Sorin (Şerban Lazarovici, surtout connu pour son rôle dans Uppercase Print [+lire aussi :
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de Radu Jude), amoureux dans le Bucarest du début des années 1970. Quand les parents de Sorin sont autorisés à quitter la Roumanie, les deux jeunes gens craignent que leurs jours heureux ne soient comptés, mais ils ne se doutent pas qu'ils vont bientôt devoir affronter la police secrète, crainte de tous. Le titre du film vient d'une émission de radio très populaire à l’époque, Metronom, d'abord diffusée sur Radio România, puis Radio Free Europe après que le présentateur de l’émission, Cornel Chiriac, a quitté la Roumanie.

Le budget du film est d'à peine un peu plus d'1 million d'euros. Le projet a reçu le soutien du Centre national roumain de la cinématographie. Metronom a été tourné sur 20 jours en mai et en juin l’année dernière, avec Tudor Vladimir Panduru comme chef opérateur. La troupe comprend également Vlad Ivanov, Mara Vicol, Mihai Călin et Andreea Bibiri.

Nous avons demandé au producteur Cătălin Mitulescu s'il reste encore à Bucarest des endroits qui ont la même allure que dans les années 1970, et il a dit que la capitale roumaine avait "des endroits fascinants, vraiment expressifs – il suffit de les chercher". Il a loué en particulier le travail du directeur artistique Bogdan Ionescu, "qui a une passion pour cette époque". Le producteur a aussi précisé que les droits pour les chansons utilisées dans Metronom (par des groupes et chanteurs comme les Doors) ont coûté plus cher que l'ensemble de l’équipe qui a travaillé sur le film.

Belc explique que Metronom a commencé comme des recherches sur la vie de Cornel Chiriac et ce que son émission signifiait pour les jeunes dans les années 1970. "Petit à petit, j’ai découvert les histoires de ceux qui lui écrivaient des lettres après avoir découvert la liberté dans la musique que Cornel passait à la radio, et qui ont ensuite été persécutés à cause de ces lettres. Je cherchais des histoires de jeunes sur le point de basculer dans l'âge adulte qui avaient encore l'impression fausse qu’ils étaient libres, qui étaient encore capables d’espoir, qui n’avaient pas encore été touchés par l'hydre communiste. Les trahisons et compromis étaient encore à venir, un peu plus tard", a dit le réalisateur.

Les ventes internationales de Metronom sont assurées par Pyramide Films. La sortie nationale du film se fera probablement cet automne.

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(Traduit de l'anglais)

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