07/02/2023 - Sélectionnée à Encounters, la revisitation de l’œuvre de Virginia Woolf par l'écrivain et militant trans espagnol Paul B. Preciado brille au line-up berlinois du vendeur français

The Party Film Sales n’a jamais manqué d’audace ni d’acuité dans ses choix éditoriaux, n’hésitant jamais à s’engager en première ligne sur des sujets de société. Le line-up du vendeur international français pour l’European Film Market de la 73e Berlinale (du 16 au 26 février) en fait une nouvelle démonstration, notamment à travers son film tête d’affiche : Orlando, ma biographie politique [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Paul B. Preciado
fiche film] de l’Espagnol Paul B. Preciado.

Sélectionné pour section compétitive Encounters, ce documentaire à la lisière de la fiction a pour point de départ Orlando, écrit par Virginia Woolf en 1928, le premier roman dans lequel le personnage principal change de sexe au milieu de l'histoire. Un siècle plus tard, l'écrivain et militant trans Paul B. Preciado décide d'envoyer une lettre filmée à Virginia Woolf : son Orlando est sorti de sa fiction et vit une vie qu'elle n'aurait jamais pu imaginer. Preciado organise un casting et réunit 26 personnes trans et non-binaires contemporaines, âgées de 8 à 70 ans, qui incarnent Orlando… Pour mémoire, Paul B. Preciado est écrivain, philosophe, commissaire d'exposition et l'un des principaux penseurs de l'étude des politiques du genre et du corps. Ses livres, Counter-sexual Manifesto, Testo Junkie, Pornotopia, An Apartment in Uranus, Can the Monster Speak et Dysphoria Mundi sont des références pour l'art contemporain et l'activisme queer, trans et non binaire. Orlando, ma biographie politique a été produit par Les Films du Poisson (Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez) et coproduit par 24images (Annie Ohayon et Farid Rezkallah) et Arte.

À l’EFM, l’équipe de The Party Film Sales (pilotée par Clémence Lavigne et Samuel Blanc, et dirigée par Sarah Chazelle et Etienne Ollagnier) misera également tout particulièrement sur When it Melts [+lire aussi :
critique
interview : Veerle Baetens
fiche film] de la Belge Veerle Baetens qui vient de remporter dans la compétition World Cinema Dramatic du Festival de Sundance le prix spécial du Jury pour la meilleure performance (Rosa Marchant). Deux projections sont programmées les 15 et 16 février.

Pointent aussi au rayon des projections de marché Toi non plus tu n’as rien vu [+lire aussi :
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interview : Béatrice Pollet
fiche film] de la Française Béatrice Pollet (apprécié en compétition à Tallin et qui sortira le 8 mars dans les salles françaises), les documentaires Les Âmes Perdues [+lire aussi :
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fiche film] du duo Stéphane Malterre - Garance Le Caisne et Paradise [+lire aussi :
critique
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fiche film] d’Alexander Abaturov (primé à l’IDFA) pour la photographie de Paul Guilhaume, ou encore La Dernière reine [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Adila Bendimerad, Damien O…
interview : Damien Ounouri
fiche film] de Damien Onouri et Adila Bendimerad (dévoilé aux Giornate degli Autori à Venise).

En post-production se distinguent le mystérieux Morrison du Thaïlandais Phuttiphong Aroonpheng (prix du meilleur film Orizzonti à Venise en 2018 avec son premier long Manta Ray [+lire aussi :
critique
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fiche film]) qui a été coproduit par la société française CG Cinéma, ainsi que le documentaire We Have a Dream [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] du Français Pascal Plisson (César 2014 du documentaire avec Sur le chemin de l’école [+lire aussi :
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fiche film]) qui est allé à la rencontre, à travers le monde (en France, au Kenya, au Népal, au Brésil et au Rwanda) d’enfants handicapés qui vont prouver que l'amour, l'éducation inclusive, l'humour et le courage peuvent déplacer des montagnes, et que le destin est parfois plein de surprises car qui a dit que vivre avec un handicap signifiait renoncer à ses plus grands rêves ?