06/04/2023 - Le réalisateur espagnol prépare un film joyeux, scandé par de nombreuses chansons, interprété par Dani Rovira, Susana Abaitua, Elena Irureta, Antonio Durán “Morris” et Andrés Gertrúdix, entre autres

L'équipe de El bus de la vida sur le tournage du film (© David Herranz)

Le réalisateur et producteur basque Ibon Cormenzana (qui a lancé l’année dernière deux films, La cima [+lire aussi :
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interview : Ibon Cormenzana
fiche film] et Culpa [+lire aussi :
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fiche film]) a entamé le mois dernier (mars), à Orduña (Bizkaia), le tournage de son cinquième long-métrage, intitulé El bus de la vida [+lire aussi :
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fiche film]. Le travail va durer sept semaines. Ses acteurs principaux sont Dani Rovira (vu récemment dans la comédie Cuidado con lo que deseas [+lire aussi :
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fiche film]), Susana Abaitua (El comensal [+lire aussi :
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fiche film]), Elena Irureta (à l’affiche en Espagne depuis mercredi 5 avril dans De Caperucita a loba [+lire aussi :
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fiche film]), Antonio Durán “Morris”, Nagore Aramburu et Andrés Gertrúdix. Le film bénéficie aussi de la participation spéciale de Roberto Álamo. Des chansons originales de la comédienne Manuela Vellés et d'artistes comme Kase O, Los Chikos del Maíz, Fito y Fitipaldis, Chill Mafia ou encore Rigoberta Bandini accompagnent l'intrigue.

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Le scénario, écrit par Edu Solà (La voluntaria [+lire aussi :
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fiche film], Lunático) avec Cormenzana, parle d'un professeur de musique (incarné par Rovira) à Madrid qui se retrouve muté dans un village basque pour occuper un poste vacant dans un lycée. Il vient d’avoir 40 ans, n’a toujours pas surmonté son trac, et sent que sa nouvelle vie l’éloigne de son rêve d’être musicien. En arrivant, dès le premier jour de cours, il s’évanouit à cause d’un sifflement aigu dans son oreille : les médecins l’informent qu’il a un cancer. Pour suivre son traitement, il doit se rendre dans un centre sanitaire de Bilbao dans un vieil autocar qui transporte gratuitement tous les patients de la zone. Grâce aux rires, aux confessions, aux expériences et peurs partagées avec ses compagnons de voyage, Andrés va gagner en confiance, enfin affronter ses peurs, et réaliser son rêve.

Cormenzana explique : "Ce projet est né il y a trois ans quand je suis allé rendre visite à des parents, et que l'un d'eux m’a dit qu’on lui avait détecté un cancer. Loin d’en faire un sujet inconfortable, il a commencé à m’expliquer sa routine depuis le diagnostic : il faisait des allers-retours entre chez lui et l’hôpital en autobus avec d’autres patients, et ce véhicule de lumière, de rires et de complicité est connu sous le nom de 'bus de la vie'".

"Voltaire recommandait de rire de tout ce à quoi on ne peut remédier. Eh bien ce membre de ma famille s'était lié d'amitié avec plusieurs passagers et le fait de partager un même espace et pas mal de temps ensemble a permis qu’ils puissent rire ensemble de leurs malheurs et partager des situations inconfortables, chose qui était peut-être impensable chez eux ou avec leurs amis. Dès ce moment, tandis que je l'écoutais, je me suis dit : 'Cette histoire mérite un film'", conclut le réalisateur, qui est aussi le producteur du film.

El bus de la vida est produit par Arcadia Motion Pictures, Aixerrota Films et Pachacamac Films en association avec la société française Noodles Production, avec le soutien de l'ICAA et du Gouvernement basque et avec la participation d'Amazon, ETB et TVC. En Espagne, il sera distribué par A Contracorriente Films.

(Traduit de l'espagnol)