19/04/2023 - Le nouveau film du réalisateur, avec Arieh Worthalter en tête d’affiche, ouvrira la Quinzaine des Cinéastes. Une production Moonshaker vendue par Charades

Troisième voyage en vue sur la Croisette pour Cédric Kahn qui fera l’ouverture de la 55e Quinzaine des Cinéastes (du 17 au 26 mai dans le cadre du 76e Festival de Cannes) avec son 13e long métrage : Le procès Goldman [+lire aussi :
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interview : Cédric Kahn
fiche film]. Le réalisateur retrouvera la section parallèle où il avait présenté en 1994 son second long, Trop de bonheur, sept ans avant de briguer la Palme d’Or avec Roberto Succo. Pour mémoire, il a également signé entre autres Feux rouges (compétition à Berlin en 2004), Vie sauvage [+lire aussi :
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fiche film] (prix spécial du jury à San Sebastian en 2014) et La prière [+lire aussi :
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interview : Cédric Kahn
fiche film] (Ours d’argent du meilleur acteur en 2018 à Berlin).

En tête d’affiche de son nouvel opus brille le Belge Arieh Worthalter (Magritte 2019 et 2020 du meilleur second rôle pour Girl [+lire aussi :
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interview : Lukas Dhont
fiche film] et Duelles [+lire aussi :
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interview : Olivier Masset-Depasse
fiche film], nominé dans la catégorie meilleur acteur pour Serre moi fort [+lire aussi :
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fiche film], apprécié récemment dans Bowling Saturne [+lire aussi :
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interview : Patricia Mazuy
fiche film]). Figurent aussi au casting notamment Arthur Harari (le réalisateur de Onoda, 10 000 nuits dans la jungle [+lire aussi :
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interview : Arthur Harari
fiche film], apparaissant ponctuellement à l’écran comme dans Sibyl [+lire aussi :
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interview : Justine Triet
fiche film]), le Suisso-Belge Jeremy Lewin (révélé dans la série Osmosis), Christian Mazzuchini, Stéphan Guérin-Tillié, Aurélien Chaussade et Nicolas Briançon.

Écrit par Cédric Kahn et Nathalie Hertzberg, le scénario plonge en novembre 1975 quand débute le deuxième procès de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée, dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes. Il clame son innocence dans cette dernière affaire et devient en quelques semaines l’icône de la gauche intellectuelle. Georges Kiejman, jeune avocat, assure sa défense. Mais très vite, leurs rapports se tendent. Goldman, insaisissable et provocateur, risque la peine capitale et rend l’issue du procès incertaine…

Produit par Benjamin Elalouf (interview) pour Moonshaker et coproduit par Trop de bonheur Productions, Le procès Goldman a été préacheté par Canal+ et par Ciné+. Le long métrage a également bénéficié d’une avance sur recettes du CNC et été soutenu par les Sofica Cinémage, Indéfilms et SG Image. À noter que la direction de la photographie a été assurée par Patrick Ghiringhelli (nominé cette année au Lumière et au César de sa spécialité pour La Nuit du 12 [+lire aussi :
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interview : Dominik Moll
fiche film]). La sortie dans les salles françaises sera orchestrée le 27 septembre prochain par Ad Vitam et les ventes internationales sont pilotées par Charades.

Pour l’anecdote, Cédric Kahn compte un autre long métrage en post-production, Making Of [+lire aussi :
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interview : Cédric Kahn
fiche film], qu’il avait tourné juste avant Le procès Goldman.