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CANNES 2023 Prix

L’Œil d’or à Cannes pour Les Filles d’Olfa et La mère de tous les mensonges

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- CANNES 2023 : Les films de Kaouther Ben Hania et de Asmae El Moudir remportent ex-aequo le prix du meilleur documentaire projeté à Cannes

L’Œil d’or à Cannes pour Les Filles d’Olfa et La mère de tous les mensonges
Les Filles d’Olfa de Kaouther Ben Hania (à gauche) et La mère de tous les mensonges de Asmae El Moudir

Piloté par la SCAM et distinguant le meilleur des documentaires projetés dans les différents sélections de la Croisette à l’occasion du 76e Festival de Cannes, le prix de L’Œil d’or, attribué cette année par un jury présidé par la cinéaste américaine Kirsten Johnson (épaulée par Ovidie, Sophie Faucher, Pedro Pimenta et Jean-Claude Raspiengeas), a couronné cette année deux films : Les Filles d’Olfa [+lire aussi :
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interview : Kaouther Ben Hania
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de la Tunisienne Kaouther Ben Hania et La mère de tous les mensonges de la Marocaine Asmae El Moudir.

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Présenté en compétition officielle, Les Filles d’Olfa a été produit par les Français de Tanit Films, les Tunisiens de Cinétéléfilms et les Allemands de Twenty Twenty Vision et coproduit par ZDF/Arte. Ses ventes internationales sont assurées par The Party Film Sales.

Déjà distingué hier soir par le prix de la mise en scène Un Certain Regard (lire la news), La mère de tous les mensonges de la Marocaine Asmae El Moudir est vendu par les Autrichiens de Autlook Filmsales.

La motivation du jury ? "Le documentaire est un outil de résistance et un laboratoire des formes les plus libres du cinéma. Deux femmes réalisatrices s'en sont emparé pour briser les silences et dépasser les traumatismes transmis de génération en génération. Le jury salue le courage et l’imagination de Kaouther Ben Hania et Asmae El Moudir, qui inventent des dispositifs renouvellant avec audace les écritures du réel pour explorer et affronter le chaos du monde. Elles confirment avec force et détermination que le documentaire est un genre majeur du cinéma. Le jury tient aussi à saluer le courage des femmes afghanes, dans le film Bread and Roses de Sahra Mani, qui, au péril de leur vie, utilisent le téléphone portable comme arme de sensibilisation massive".

À signaler également au rayon des autres prix, celui des Cinémas Art et Essai décerné par la CICAE, qui est allé à La Chimère [+lire aussi :
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de l’Italienne Alice Rohrwacher, une mention spéciale distinguant Les Feuilles mortes [+lire aussi :
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du Finlandais Aki Kaurismäki.

Les Prix FIPRESCI sont allés à The Zone of Interest [+lire aussi :
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de Jonathan Glazer en Compétition, Les Colons [+lire aussi :
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 de Felipe Gálvez au Certain Regard e Power Alley [+lire aussi :
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interview : Lillah Halla
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de Lillah Halla dans les sélections parallèles.

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