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PRODUCTION / FINANCEMENT Espagne / France

Emma Suárez et Natalia de Molina réunies dans Desmontando un elefante

par 

- Les deux comédiennes espagnoles sont en tournage depuis la semaine dernière sur le premier film d'Aitor Echevarría, produit par Arcadia Motion Pictures et Noodles Production

Emma Suárez et Natalia de Molina réunies dans Desmontando un elefante
Les actrices Emma Suárez et Natalia de Molina sur le tournage de Desmontando un elefante

Depuis le 26 mai, Barcelone accueille le tournage de Desmontando un elefante, le premier long-métrage comme réalisateur d'Aitor Echeverría, jusqu'ici directeur de la photographie sur des films comme La voluntaria [+lire aussi :
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et Fake Orgasm, et auteur de courts-métrages comme Casual et Morir cada día. Ce tableau d'une famille est interprété par les actrices primées aux Goya Emma Suarez (récemment dans La consagración de la primavera [+lire aussi :
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et Alguien que cuide de mí [+lire aussi :
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) et Natalia de Molina (en ce moment à l’affiche en Espagne dans Asedio [+lire aussi :
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, magnifique dans la série Fácil [+lire aussi :
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), auxquelles donnent la réplique Darío Grandinetti (vu cette année dans Empieza el baile [+lire aussi :
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) et Alba Guilera (Un año, una noche [+lire aussi :
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).  

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Le film montre une famille prise dans un quotidien malsain, du fait du tabou de l’addiction, cet éléphant dans la pièce que personne ne veut voir. Le film se penche sur les liens invisibles qui nous unissent à nos êtres chers et ces loyautés silencieuses qu’il faut parfois briser pour pouvoir avancer.

Le scénario, écrit par Echeverría et Pep Garrido (Sense sostre [+lire aussi :
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), a été un des trois finalistes du Prix Julio Alejandro 2019 de la SGAE. Il raconte comment Marga (interprétée par Suarez), architecte de renom, rentre chez elle après deux mois en centre de désintoxication pour un problème d’addiction avec lequel sa famille cohabitait en silence depuis des années. Dès son arrivée, elle va tenter de renouer avec sa vie antérieure tandis que sa fille aînée Blanca (incarnée par Molina) voit l'attention qu'elle porte à sa mère affecter ses relations comme son rêve d’être danseuse professionnelle.

Le réalisateur admet : "Entre le moment où j'ai imaginé ce sujet et aujourd'hui, une décennie s'est écoulée, mais rétrospectivement, je suis content qu'il en soit allé ainsi, parce que c’est un récit qui méritait d’être réfléchi soigneusement, de macérer avec le passage des années : c’est un film de reconstruction. Malgré la crudité de certaines situations, son propos est qu'affronter les problèmes n’est pas facile, mais toujours mieux que de les éviter. La vie suit son cours, avec, sans et malgré nous". Il ajoute : "Natalia a commencé à se préparer à incarner une danseuse contemporaine il y a un an et elle a consacré de nombreuses heures à s’entraîner pour pouvoir tourner toutes les scènes. Et la rigueur d’Emma Suarez pour incarner une femme intoxiquée ne laisse de me fasciner".

Desmontando un elefante, dont le tournage doit durer cinq semaines, est produit par la société espagnole Arcadia Motion Pictures en coproduction avec Pegaso Pictures AIE et la société française Noodles Production, avec la participation de RTVE, Movistar Plus+ et TVC, un financement de l'ICAA, le soutien de l'ICEC et du programme Europe créative MEDIA. Le film arrivera dans les cinémas espagnols en 2024, distribué par Filmax.

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(Traduit de l'espagnol)

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