26/06/2023 - Le cinéaste oscarisé commencera fin juin, entre Naples et Capri, le tournage de son prochain long-métrage, qui relatera la vie du personnage de Parthénope des années 1950 à nos jours

Le réalisateur Paolo Sorrentino (© La Biennale di Venezia - Foto ASAC/Jacopo Salvi)

La vie de Parthénope (dans la mythologie grecque, c’est la sirène qui a fondé la cité de Naples), une héroïne qui s’appelle comme sa ville, mais qui n'est ni une sirène, ni un mythe, de sa naissance dans les années 1950 à nos jours : telle est l’intrigue du dixième film, au titre encore inconnu, du cinéaste oscarisé Paolo Sorrentino, dont le tournage va s'effectuer à partir de la fin juin entre Naples et Capri. Le réalisateur était récemment à Naples pour filmer des images de la célébration du troisième titre de championne d'Italie de son équipe de football, qui devraient être intégrées dans le film. Celui-ci e dernier est une coproduction entre l’Italie et la France réunissant Lorenzo Mieli pour The Apartment Pictures (société du groupe Fremantle), Anthony Vaccarello pour Saint Laurent, Paolo Sorrentino pour Numero 10 et Ardavan Safaee pour Pathé. Les ventes internationales du film seront gérées par UTA et Fremantle.

Le film, écrit par Sorrentino lui-même, dresse le vaste inventaire de ce qu'a vécu l'héroïne tout au long de son existence : "l’insouciance et sa disparition, la beauté classique et son inexorable évolution, les amours inutiles, les amours impossibles, les flirts à l'ancienne mode et les coups de foudre vertigineux, les baisers dans les nuits de Capri, les éclairs de bonheur et les douleurs persistantes, les parents réels et les parents inventés, la fin des choses, les nouveaux débuts. Les autres, vécus, observés, aimés, les hommes et les femmes, leurs dérives mélancoliques, les regards un peu déprimés, les impatiences, la perte de l'espoir de pouvoir rire encore une fois pour un homme différent, qui trébuche et tombe dans une rue du centre. Le tout toujours en compagnie du passage rapide du temps, ce fiancé si fidèle. Et Naples, qui ensorcèle, enchante, hurle, rit et puis sait te faire mal", écrit le réalisateur dans une note.

La troupe du film réunit Luisa Ranieri (déjà dans La Main de Dieu [+lire aussi :
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interview : Paolo Sorrentino
fiche film], ainsi que dans Sept femmes [+lire aussi :
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fiche film], bientôt à l'affiche dans Nuovo Olimpo de Ferzan Ozpetek), Silvio Orlando (récemment dans Vers un avenir radieux [+lire aussi :
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fiche film] et Siccità [+lire aussi :
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fiche film]), Stefania Sandrelli (lauréate de trois David de Donatello, Lion d'or à Venise pour l'ensemble de sa carrière en 2005, récemment dans Acqua e anice [+lire aussi :
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interview : Corrado Ceron
fiche film]), Isabella Ferrari (déjà dans La Grande Bellezza [+lire aussi :
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fiche film], récemment dans Braquer Mussolini [+lire aussi :
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fiche film]), Peppe Lanzetta (déjà dans L'Homme en plus [+lire aussi :
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fiche film], l’année dernière dans La cura), Alfonso Santagata (l’année dernière dans Astolfo [+lire aussi :
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fiche film]), Lorenzo Gleijeses, Silvia Degrandi et Celeste Dalla Porta.

La photographie a été confiée à Daria D’Antonio, qui a déjà collaboré avec Sorrentino pour La Main de Dieu, Lion d'argent - Grand Prix du jury à Venise en 2021, de même que le monteur Cristiano Travaglioli.

Le dernier film en date de Sorrentino, La Main de Dieu, a été nominé pour l'Oscar du meilleur film international, en plus de remporter le David de Donatello du meilleur film. Le réalisateur a aussi présenté à Venise The Young Pope et The New Pope [+lire aussi :
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fiche série], après avoir été invité six fois en compétition à Cannes, notamment avec La Grande Bellezza (Oscar du meilleur film en langue étrangère et EFA du meilleur film) et Youth - La giovinezza [+lire aussi :
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fiche film] (lui aussi EFA du meilleur film), pour ne citer que les plus récents.

(Traduit de l'italien)