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PRODUCTION / FINANCEMENT Espagne / Belgique

El correo, de Daniel Calparsoro, est en post-production

par 

- Ce thriller mâtiné de comédie, interprété par Arón Piper et María Pedraza, a été tourné entre Madrid, Marbella, Bruxelles, Genève et Hong Kong

El correo, de Daniel Calparsoro, est en post-production
Arón Piper et María Pedraza dans El correo

C'est fin mai qu'a résonné le dernier clap du tournage d'El correo, le nouveau long-métrage de Daniel Calparsoro (auteur de Hasta el cielo [+lire aussi :
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, le film et la série, qui présentent des connexions thématiques avec ce nouveau travail), scénarisé par Patxi Amezcua (Infiesto) et Alejo Flah (Taxi a Gibraltar [+lire aussi :
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). Il s’agit d’un thriller avec des éléments de comédie caustique interprété par deux idoles des jeunes grâce à la série Élite, Arón Piper (vu aussi dans Fatum [+lire aussi :
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) et María Pedraza (également dans Las niñas de cristal et La casa de papel), ainsi qu'un habitué des films du réalisateur, Luis Tosar (le fruit de sa dernière collaboration avec Calparsoro avant cela, Todos los nombres de Dios, doit encore sortir dans les salles – lire l'article), flanqués de Laura Sépul (vue dans la série belge Enemigo público), Nourdin Batán (de la série La unidad [+lire aussi :
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), José Manuel Poga (à l'affiche dans La fortaleza [+lire aussi :
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, qui vient d'arriver à l'affiche), Luis Zahera (lauréat d'un Goya cette année pour As bestas [+lire aussi :
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), entre autres.

Pour reprendre les mots du metteur en scène, le film montre "l'époque dorée qui a suivi l'arrivée de l'Euro en Espagne et raconte les péripéties d’un jeune débrouillard et son ascension, de la rue jusqu'aux hautes sphères de la corruption dont ont été entourées les années de la bulle immobilière". Une histoire à haute tension sur les excès et les délires de grandeur d'alors, le reflet d’une époque unique. Un récit où la vie d’ Iván, le héros, est intimement liée aux moments les plus emblématiques de l’histoire récente. Le tournage s’est effectué en six semaines à Madrid, Marbella, Bruxelles, Genève et Hong Kong.

L'intrigue ramène le spectateur en 2002 : l’Espagne laisse derrière elle la peseta et adopte la nouvelle monnaie européenne, l'Euro. C’est un temps plein d'opportunités pour les malins comme Iván, un jeune de Vallecas qui commence à trouver son quartier de Madrid un peu trop petit pour lui. De son poste de voiturier dans un luxueux club de golf de la capitale, il va vite faire son premier grand pas en avant : il devient courrier pour une organisation internationale de blanchiment d’argent et se met à transporter des valises vers Bruxelles et Genève. Mais Iván ne peut pas s’empêcher de viser toujours plus haut. L'argent afflue vers la Costa del Sol à travers les entreprises de construction, les politiciens corrompus, les banquiers, les sportifs, la mafia chinoise... et il veut sa part du gâteau.

El correo est produit par Vaca Films, Panache Productions et La Compagnie Cinématographique en association avec Playtime Films, avec la participation de Netflix, RTVE, Movistar Plus+, Canal+ et Ciné+, le soutien du Programme Europe créative de l'Union européenne et l'aide du Tax Shelter du gouvernement fédéral de Belgique et du Tax Shelter de Movie Tax Invest. En Espagne, le film sortira (exclusivement dans les salles) l'année prochaine, distribué par Universal Pictures International Spain.

(Traduit de l'espagnol)

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