email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

COPRODUCTION Royaume Uni

Révision des traités internationaux

par 

Le gouvernement britannique a annoncé hier une révision majeure des traités de coproduction afin d’être sûr que la Grande-Bretagne en tire des bénéfices culturels et économiques. Cette décision a également pour but d’éliminer les abus des partenaires de coproduction qui manoeuvrent afin d’accéder au système d’incitations fiscales en vigueur au Royaume–Uni.

Les orientations plus rigoureuses qui vont remplacer celles qui existent ont été décidées après consultation des professionnels de l'industrie cinématographique britannique et de leurs partenaires internationaux, et ont reçu l’approbation de l'association des producteurs britanniques (PACT), du British Film Council et du Département de la Culture, des Médias et des Sports(DCMS).
Cette règlementation (accessible sur le site du DCMS) introduit de nouveaux éléments comme une demande d’autorisation opérationnelle qui doit être soumise au DCMS quatre semaines avant l’entrée en production, ou encore des exigences plus strictes pour les rapports des auditeurs des comptes. Par ailleurs, elle clarifie les bases sur lesquelles le DCMS accorde aux coproductions internationales (films réalisés par deux pays ou plus) un agrément britannique qui leur ouvre droit aux incitations fiscales.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

“Les coproductions sont essentielles pour l’avenir de l’industrie du film britannique et le Royaume-Uni doit mener les opérations” a déclaré Estelle Morris, la ministre chargée des films britanniques. “Mais c’est un accord à double-détente. Les coproductions et les déductions discales qui y sont associées doivent créer plus d’emplois dans l’univers du film de ce pays et plus de travail pour nos industries techniques. J’ai la ferme intention de m’assurer que ce soient bien les bonnes personnes qui tirent profit du système et nous contrôlerons le système juste pour vérifier celà”.
A partir de 2005, c’est le Canada (pays déjà accusé d’abuser du système) qui sera la première victime de ces nouvelles lignes directrices qui incluent un doublement, de 20 à 40 pour cent, de la part des budgets de films canadiens à dépenser sur le territoire britannique.
Un film sera considéré comme "anglais" si au moins 70 pour cent du budget est dépensé en Grande-Bretagne, sauf si des accords spécifiques de coproduction existent. Le Royaume-Uni a des accords bilatéraux avec l’Australie, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Nouvelle- Zélande et la Norvège, et d’autre accords (à travers la convention européenne de coproduction cinématographique) avec une trentaine de pays.
Au début des années 90, seulement une vingtaine de coproductions par an était réalisée, un chiffre qui est monté à environ 200 coproductions britanniques en 2003.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy