Huelva et le cinéma ibéro-américain
par Valeria Chiari
Overture demain de la 29e édition du Festival du Cinéma Ibéro-américain d’Huelva qui ajoutera jusqu’au 15 novembre à sa traditionnelle compétition officielle un large panorama de la production la plus récente en langue espagnole et portugaise.
Le jury présidé par l’acteur argentin Sergio Renàn décernera le Prix de la Cville d’Huelva au meilleur de douze films en compétition. Parmi eux, le portugais Un film parlé de Manoel de Oliveira, l’espagnol El coche a pedales de Ramòn Barea, l’argentin El fin, el mar de Jorge Dyszel et l’uruguayen El viaje hacia el mar de Guillermo Casanova.
Outre un hommage au réalisateur bolivien Jorge Ruiz, la manifestation proposera une session dédiée aux grands succès de la saison comme Mi vida sin mi d’Isabel Coixet, La vida mancha d’Enrique Urbizu et Las horas del dìa de Jaime Rosales. Egalement au menu, un “Panorama du Cinéma Bolivien” et une section consacrée aux œuvres pour enfants avec notamment la projection du premier film d’animation réalisé en Espagne (El hotel electrico - 1903), mais aussi quelques superproductions américaines comme Simbad, la légende des sept mers et Spirit.
Le programme qui accorde aussi une place aux documentaires et aux courts-métrages s’attachera tout particulièrement à la production andalouse avec des films comme La luz prodigiosa de Miguel Hermoso et Al sur de Granada de Fernando Colomo. Et cette année comme l’an passé sera de nouveau attribué un prix ‘Luis Bunuel’ que se disputeront des films parmi lesquels Les lundis au soleil , Historias Minimas et Le crime du Père Amaro.
(Traduit de l'italien)
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