War On Screen remonte au front
par Fabien Lemercier
- La 11e édition du seul festival de cinéma offrant une réflexion sur le conflit et ses conséquences se déroule en Champagne du 2 au 8 octobre
Ce qui engendre un conflit, ce qu’il génère pendant son déroulement et après, ou encore les trajectoires humaines bouleversées par des conflits parfois lointains : la 11e édition War on Screen, le seul festival de cinéma offrant une réflexion sur le conflit et ses conséquences, a été ouvert hier par l’attraction cannoise Le Règne Animal [+lire aussi :
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interview : Thomas Cailley
fiche film] de Thomas Cailley. Jusqu’au 8 octobre, plus de 100 longs et courts métrages tous les genres et du monde entier seront présentés à Châlons-en-Champagne.
Dix longs métrages sont en lice en compétition : Lost Country [+lire aussi :
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interview : Vladimir Perišić
fiche film] du Serbe Vladimir Perišić (découvert à la Semaine de la Critique cannoise), Les Derniers Hommes du Français David Oelhoffen, deux films appréciés au Certain Regard de Cannes (le primé La Fleur de Buriti [+lire aussi :
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interview : João Salaviza et Renée Nad…
fiche film] du Portugais João Salaviza et de la Brésilienne Renée Nader Messora, et Goodbye Julia [+lire aussi :
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interview : Mohamed Kordofani
fiche film] du Soudanais Mohamed Kordofoni), The Vanishing Soldier [+lire aussi :
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fiche film] de l’Israélien Dani Rosenberg (dévoilé en compétition à Locano), les documentaires Pierre Feuille Pistolet [+lire aussi :
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fiche film] du Polonais Maciek Hamela (dévoilé à l’ACID Cannes et vainqueur à Sheffield) et Affronter l’obscurité [+lire aussi :
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interview : Jean-Gabriel Périot
fiche film] du Français Jean-Gabriel Périot (présenté à Karlovy Vary), Les Lueurs d’Aden (The Burdened) du Yéménite Amr Gamal (dévoilé au Panorama de la Berlinale) et deux films passé par le Festival de Sundance : la production américaine Fremont de Babak Jalal et Heroico [+lire aussi :
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fiche film] du Mexicain David Zonana). Ils seront départagés par un jury incluant la cinéaste iranienne Sepideh Farsi (dont le film La Sirène [+lire aussi :
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fiche film] sera projeté), ses consoeurs ukrainienne Daria Onyshchenko et norvégienne Birgitte Sigmundstad, l’acteur français Stefan Crepon et son compatriote et scénariste Olivier Lorelle.
À signaler également entre autres hors compétition le Grand Prix cannois La zone d’intérêt [+lire aussi :
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fiche film] de Jonathan Glazer et les compétiteurs de la Croisette Les Filles d’Olfa [+lire aussi :
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interview : Kaouther Ben Hania
fiche film] de Kaouther Ben Hania et The Old Oak [+lire aussi :
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fiche film] de Ken Loach (qui clôturera le festival), le film d’animation They Shot the Piano Player [+lire aussi :
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fiche film] de Fernando Trueba et Javier Mariscal, Luise de Matthias Luthardt, Dirty, Difficult, Dangerous [+lire aussi :
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interview : Wissam Charaf
fiche film] de Wissam Charaf, Nezouh [+lire aussi :
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fiche film] de Soudade Kaadan ou encore les documentaires Promenade à Cracovie [+lire aussi :
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fiche film] de Mateusz Kudla et Anna Kokoszka-Romer, sur Roman Polanski, et Anselm, Le Bruit du temps [+lire aussi :
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fiche film], de Wim Wenders, sur l’artiste Anselm Kiefer.
War On Screen qui aura invité d’honneur le cinéaste allemand Volker Schlöndorff (qui dispensera une masterclass le 5 octobre et dont quatre films seront projetés) proposera aussi des Focus "L’environnement naturel, paradoxe et urgences #2 : nucléaire civil, une arme de guerre ? " (avec notamment des films signés Rebecca Zlotowski, Nikolaus Geyrhalter et Michael Mann), "De Lincoln à aujourd’hui : une Histoire des États-Unis vu par le cinéma" (sept films dont I Am Not Your Negro [+lire aussi :
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fiche film] de Raoul Peck) et "La comédie italienne part en guerre : un irrésistible antidote".