06/11/2023 - Angela Molina, Alfredo Castro et Mònica Almirall au casting du film, qui traite de la décision de mourir et pose des questions comme les limites de l'amour inconditionnel entre parents et enfants

(g-d) L'actrice Ángela Molina, l'acteur Alfredo Castro, le réalisateur Carlos Marqués-Marcet et l'actrice Mònica Almirall sur le tournage de Polvo serán (© Giulia Palaia)

Le réalisateur catalan Carlos Marques-Marcet, auquel on doit 10.000 km [+lire aussi :
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fiche film] (qui a fait sa première à SXSW, où il a été distingué, puis qui a triomphé à Malaga, remporté le Goya du meilleur réalisateur à son premier film et été nominé pour le Prix Discovery des European Film Awards), Tierra firme [+lire aussi :
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fiche film] (dévoilé à Rotterdam avant de triompher également à Malaga), fait prendre un tournant à sa carrière professionnelle dans son nouveau film, en préparation. Si dans ses deux films précédents, il parlait entre autres choses de procréation, Polvo serán est annoncé comme une comédie dramatique musicale – interprétée par l’actrice madrilène Angela Molina (vue l’année dernière dans La Piedad [+lire aussi :
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fiche film]), le Chilien Alfredo Castro (vu récemment dans El Conde et Los colonos [+lire aussi :
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fiche film]) et Monica Almirall (de la compagnie de théâtre Atresbandes) – où il aborde la décision de mourir et ses conséquences

Le scénario est du réalisateur avec Clara Roquet (la réalisatrice de Libertad [+lire aussi :
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fiche film]) ; la bande originale a été confiée à l’artiste, chanteuse et compositrice Maria Arnal et les chorégraphies à la compagnie La Veronal. Le tournage s'étale sur octobre, novembre et décembre entre Barcelone, les Alpes italiennes et la Suisse.

Le synopsis du film explique que quand Claudia (Molina) décide qu’elle ne veut pas attendre que la maladie n'abîme son corps vérifier, son compagnon Flavio (Castro), qui ne l'a pas quittée en quarante ans, met en branle un projet ancien : mettre fin à leurs vies ensemble en Suisse, aidés par une association de mort volontaire assistée. Entretemps, leur fille Violeta (Almirall) devient une médiatrice involontaire entre ses parents et tout ce qu’ils laissent derrière eux, et peine à trouver sa place dans cette histoire d’amour inconditionnel.

À travers cette intrigue, le film pose des questions comme : Sommes-nous capables de nous préparer à mourir ? Pourquoi nous accrochons-nous à la vie ? Qu’est-ce qui nous fait peur, dans la mort ? Toute affection a-t-elle ses conditions ou y en a-t-il qui sont inconditionnelles ? L’amour qu'on a pour ses enfants est-il toujours inconditionnel ? De l'amour à la mort à travers la comédie, le drame, la musique la danse… Selon Marques-Marcet, "dans ce mélange de genres, la partie musicale aura pour fonction de nous permettre de nous rapprocher de ces émotions complexes et du gouffre insondable qu'est la mort quand les mots ne peuvent le faire, à travers le corps et la musique. Les chorégraphies sont conçues non pas comme des temps de pause dans le récit, mais comme une manière de le faire avancer en explorant les personnages sous un autre angle".

Polvo serán est produit par Lastor Media (Espagne), Alina Film (Suisse) et Kino Produzioni (Italie) avec le soutien de l'ICAA, l'ICEC et MEDIA – Europe créative, ainsi que de RTVE, Movistar Plus+, Direzione generale Cinema e audiovisivo del Ministero della Cultura DGCA - MIC, IDM Film Fund & Commission Südtirol Alto Adige et Eurimages. En Espagne, le film sera distribué par Wanda Vision et Elastica Films. Ses ventes internationales sont assurées par Latido Films.

(Traduit de l'espagnol)