11/11/2003

"A partir de l’année prochaine, nous accueillerons la Commission du Film italienne. Grâce à ces structures actives sur le territoire, nous avons l’intention de favoriser les rencontres entre les producteurs et les distributeurs présents au Mifed dans leur future recherche de services et de sites de tournage". Voilà ce qu’a annoncé Carlo Bassi, le directeur du marché milanais, en marge d’une rencontre avec le sous-secrétaire d’Etat aux Activités Productives, Giuseppe Galati.

Pour sa part, ce dernier a souligne que l’approbation du décret actualisé de la loi 488 (soutien aux nouvelles entreprises avec des "aides à fonds perdus") était en bonne voie avec à la clé une extension des bénéfices de la loi au secteur de l’audiovisuel. "Le ministère - a déclaré Giuseppe Galati - prend acte de la rechute de la production de films et de fiction TV et de ses conséquences sur les autres secteurs de l’industrie. Un investissement dans ce domaine génère un coefficient de retour de 2,3. Pour être plus précis, un million d’euros dépensé engendre 2,3 millions en publicité, restauration, structures hôtelières, services et bien d’autres choses qui attirent les touristes. C’est pourquoi la concurrence est si forte. Des pays comme la Croatie, la Turquie et l’Autriche attirent les plateaux en abaissant les coûts. Nous, nous pouvons compter sur la qualité des professionnels et sur la beauté des paysages et du patrimoine artistique".

En termes de reconnaissance de la valeur stratégique de l’audiovisuel, l’expérience de la Commission du Film peut se révéler décisive et l’organisme a d’ores et déjà été sollicité pour participer à une table ronde technique qui se déroulera au ministère avec des structures privées. "Cette réunion technique permettra de cibler le type d’initiatives à soutenir, de la promotion à l’étranger grâce à l’ICE jusqu’à la formation du personnel sur les incitations fiscales, mais elle s’attellera également à la tâche d’éliminer les obstacles au développement".

(Traduit de l'anglais)