DISTRIBUTION / SORTIES / SALLES Europe
20 films européens à venir en 2024 qu'on attend avec impatience
par David Katz
- Les prochains films de Leos Carax, Andrea Arnold et Audrey Diwan mènent la liste des films qui devraient nous régaler en cette nouvelle année
Sur les 20 titres listés ci-dessous, on peut être quasiment certains que la majorité sont d’excellents candidats pour les compétitions de Cannes, Berlin et Venise, et les autres se feront probablement remarquer dans d'autres sections, ou d'autres festivals. Si ces dernières années ont vu le retour en force de légendes du cinéma au crépuscule de leur carrière, ces douze prochains mois devraient être marqués par les œuvres de maturité de réalisateurs hier montants, dans la plupart des cas des projets transnationaux ambitieux à travers lesquels ils sont confortablement en train de définir l'ère actuelle du septième art. Cela dit, comme toujours, les oeuvres qui pourraient nous époustoufler ne figurent peut-être pas du tout sur cette liste, et ces exceptions, plus que les films accréditant le statu quo, pourraient apporter des changements ou rallumer la flamme d’un cinéma national en particulier.
Par rapport aux industries exclusivement anglophones (secouées par le mouvement de grève mais maintenues à flot grâce à Barbenheimer, qui a fait que de nouveau, la séance en salle a retrouvé son caractère d'événement), le secteur du cinéma européen s'est sécurisé, avec des recettes en hausse par rapport à celles de 2022 quoique pas encore au niveau des années pré-Covid. Anatomie d'une chute [+lire aussi :
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interview : Justine Triet
fiche film], le favori des journalistes Cineuropa dans leur top de 2023 (lire l’article), a dépassé toutes les attentes au box-office français, mais ce scénario (celui du film couronné dans un grand festival qui fait une brillante carrière en dehors de cette bulle) reste un travail en cours.
Au-delà de nos 20 heureux élus, il faudra aussi garder un oeil sur Hors du temps [+lire aussi :
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fiche film] d'Olivier Assayas, Limonov: The Ballad [+lire aussi :
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fiche film] et La Disparition de Kirill Serebrennikov, Harvest [+lire aussi :
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interview : Athina Rachel Tsangari
fiche film], un film tourné en Écosse qui marque le retour d'Athina Rachel Tsangari, la production française La Voie du serpent [+lire aussi :
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fiche film] de Kiyoshi Kurosawa, The Devil’s Bath [+lire aussi :
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interview : Veronika Franz, Severin Fi…
fiche film] de Veronika Franz et Severin Fiala, The Apprentice [+lire aussi :
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fiche film] d'Ali Abbasi, un portrait de Trump jeune, Miséricorde [+lire aussi :
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interview : Alain Guiraudie
fiche film] d'Alain Guiraudie, La prisonnière de Bordeaux [+lire aussi :
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interview : Patricia Mazuy
fiche film] de Patricia Mazuy, Trois amies [+lire aussi :
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fiche film] (titre provisoire: Un honnête femme) d'Emmanuel Mouret, All We Imagine as Light [+lire aussi :
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fiche film] de la réalisatrice déjà primée à Cannes Payal Kapadia, Reflet dans un diamant mort d'Hélène Cattet et Bruno Forzani, Justa de Teresa Villaverde, Nikdo me nemá rád de Petr Kazda et Tomás Weinreb, le film d'horreur Cuckoo [+lire aussi :
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fiche film] de Tilman Singer (qui va faire sa première mondiale à la Berlinale), Averroès & Rosa Parks [+lire aussi :
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interview : Nicolas Philibert
fiche film] de Nicolas Philibert (deuxième volet du triptyque initié avec Sur l'Adamant [+lire aussi :
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interview : Nicolas Philibert
fiche film], lauréat de l'Ours d'or de l'année dernière) et un film encore sans titre tourné par Apichatpong Weerasethakul au Sri Lank, s'il est prêt.
Bird [+lire aussi :
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fiche film] - Andrea Arnold (Royaume-Uni/États-Unis/France)
Andrea Arnold, un, à une abeille dans son bonnet pour des titres en un seul mot qui font référence à des animaux, culminant dans ce nouveau point deux, est devenu une réalisatrice de fiction moins que prolifique, vérifier, faisant croître de plus en plus donc d’attente entre ces différents projets. Tout ce qu'on sait sur Bird à ce jour, c'est que le film se passe dans sa ville natale du Kent, au sud-est de l’Angleterre, et qu'il réunit dans les rôles principaux Barry Keoghan (qu’on a vu torse nu en vélo cross sur des photos du tournage qui ont fuité) et Franz Rogowski.
Emilia Perez [+lire aussi :
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fiche film] - Jacques Audiard (États-Unis/Mexique/France)
Les Olympiades [+lire aussi :
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fiche film], le dernier film en date de Jacques Audiard, a amené dans le travail du réalisateur chevronné une bouffée de jeunesse et un angle plus féminin. Il continue dans cette lignée avec Emilia Perez, un film à l'intrigue assez folle, sur un boss de cartel mexicain (incarné par l’actrice trans Karla Sofia Gascón) qui cherche l'échappatoire ultime au monde du crime : devenir la femme qu’il a toujours rêvé d’être. La troupe est complétée par Zoe Saldana, la popstar Selena Gomez et Édgar Ramírez et attention, ce film est, par dessus le marché, une comédie musicale.
C’est pas moi - Leos Carax (France)
Il s'agit d'un autoportrait cinématographique par l'insaisissable maestro "qui revisite plus de quarante ans de sa filmographie, tout en captant les tourmentes politiques de ces temps", pour reprendre les mots des producteurs du film, CG Cinema. Par ailleurs, le film ferait moins d'une heure de durée. Préparez-vous à revoir pour la troisième fois à l'écran un des freaks signature du cinéaste et Denis Lavant, le seul et unique Monsieur Merde.
Dahomey [+lire aussi :
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fiche film] - Mati Diop (France)
La bible culturelle la plus "cool" de France, Les Inrockuptibles, a donné quelques nouvelles du nouveau film de Mati Diop après le titre récompensé à Cannes Atlantique [+lire aussi :
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interview : Mati Diop
fiche film], nouvelles apparemment confirmées par la réalisatrice elle-même sur Instagram. Dahomey (précédemment intitulé Le Retour), qui porte le nom d’un royaume ouest-africain colonisé par la France à la fin du XIXe siècle, va mêler fiction et documentaire pour raconter l’histoire des œuvres d’art africaines qui ont été pillées à l'époque, puis rapatriées des musées français où elles se trouvaient vers leurs pays d’origine.
Emmanuelle [+lire aussi :
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interview : Audrey Diwan
fiche film] - Audrey Diwan (France)
L’éveil féministe tardif du cinéma français continue avec un film qui suscite beaucoup d'impatience, par la réalisatrice lauréate d'une Lion d'or de Venise Audrey Diwan : il s'agit d'Emmanuelle, adapté du célèbre roman érotique d'Emmanuelle Arsan, officiellement paru en 1967, ce qui a donné lieu au cinéma, à partir des années 1970, à la saga érotique qu'on sait. L'héroïne éponyme est ici incarnée par Noémie Merlant, et il a été récemment annoncé que Naomi Watts avait été embauchée en renfort, amenant avec elle le fait qu'on l'associe à Mulholland Drive et au regard féminin singulier proposé par le film.
L'Empire [+lire aussi :
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interview : Bruno Dumont
fiche film] - Bruno Dumont (France/Allemagne/Italie/Belgique)
Ce titre, sorte de "point culminant" du travail de l’intrépide Bruno Dumont qui assemble une de ses troupes les plus riches en stars à ce jour (elle comprend notamment Camille Cottin et Lyna Khoudri) avec les non-professionnels du nord de la France qu'il aime faire participer à ses films pour un opéra de l'espace inspiré sans complexe de Game of Thrones et Star Wars. On mentionnera aussi que les gags sur #MeToo et la cancel culture ont notoirement amené Adèle Haenel, initialement choisie pour un rôle principal, à quitter le projet (lire l'article).
Grand Tour [+lire aussi :
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interview : Marta Donzelli et Gregorio…
interview : Miguel Gomes
fiche film] - Miguel Gomes (Portugal/France/Italie/Japon/Chine/Allemagne)
Grand Tour promet d'être très empreint du romantisme particulier et de l'engagement excentrisme de Miguel Gomes à aborder des zones obscures de l'histoire : un fonctionnaire britannique (Gonçalo Waddington) dans la Birmanie de 1917 fuit sa fiancée, Molly (Crista Alfaiate), pour se lancer dans un "grand tour" de l'Asie de l’époque. Intriguée, mais toujours déterminée à se marier, Molly décide de le suivre (lire l'article).
Dao - Alain Gomis (France/Sénégal/Guinée-Bissau)
Rewind & Play [+lire aussi :
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interview : Alain Gomis
fiche film] d’Alain Gomis, une déconstruction poignante d’une apparition malheureuse de la légende du jazz Thelonious Monk à la télévision française qui avait fait sa première au Forum de la Berlinale, a été encensé et a bien voyagé. De fait, beaucoup seront intrigués par Dao, qui marque son retour officiel à la fiction, mais va apparemment intégrer tout de même des éléments de documentaire. Tandis que Gloria (Béa Mendy) se prépare à marier sa fille dans la banlieue parisienne d’aujourd’hui, son esprit est ramené au souvenir une cérémonie qui a consacré son père défunt en Guinée-Bissau. À mesure que le passé et le présent se confondent, elle "se réconcilie avec son histoire et trouve sa place dans le monde" (lire l'article).
Queer [+lire aussi :
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fiche film] - Luca Guadagnino (Italie/États-Unis)
Profitant du fait que le calendrier de Daniel Craig s'est un peu allégé et peut-être libéré pour des titres plus aventureux, Luca Guadagnino lui a confié la tâche de jouer l'alter ego de William S. Burroughs dans une adaptation de sa nouvelle Queer. Pour l'occasion, les studios Cinecittà de Rome ont été transformés en un Mexico City vérolé par la drogue – ce qui rappelle le Tanger reconstitué en studio du Festin nu (1991) réalisé par une autre idole de Guadagnino, David Cronenberg.
Avril [+lire aussi :
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interview : Dea Kulumbegashvili
fiche film] - Dea Kulumbegashvili (Géorgie/France)
Si la pandémie n'avait tout bouleversé, la Géorgienne aurait pu choquer la Croisette et y triompher avec Au commencement [+lire aussi :
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interview : Dea Kulumbegashvili
fiche film], initialement sélectionné à Cannes. Elle pourrait bien en avoir de nouveau l'occasion avec son portrait accablant d'une gynécologue-obstétricienne de province soudain accusée de négligence, décrit par le vendeur du film, Goodfellas, comme une "ode atemporelle et universelle à la féminité".
Dry Leaf - Alexandre Koberidze (Allemagne/Géorgie)
Que les gens aimaient les chiens errants de Kutaisi dans le dernier film d’Alexandre Koberidze, What Do We See When We Look at the Sky? [+lire aussi :
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interview : Alexandre Koberidze
fiche film], qui errait dans la ville pour suivre la Coupe du monde de football 2018 des pubs en extérieur, comme on fait lors de ce genre d'événements ! Le réalisateur, qui se situe à la pointe de la nouvelle vague du cinéma géorgien, retrouve avec joie le thème du football en cherchant à percer le mystère de la disparition soudaine d'un jeune photographe de stades de petites divisions.
Kinds of Kindness [+lire aussi :
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fiche film] - Yorgos Lanthimos (États-Unis/Royaume-Uni/Irlande)
Revenant à un scénario original coécrit avec Efthimis Filippou et situé dans le présent, ce film d’anthologie dont l'action se déroule aux États-Unis et qui réunit Emma Stone et Jesse Plemons devrait confirmer un Lanthimos qui maîtrise désormais parfaitement son instinct nouvellement révélé de cinéaste sachant plaire au grand public. Le format anthologie a récemment fait bien du tort à certains de ses collègues (on pense notamment à Wes Anderson), mais sa version à lui, où les acteurs joueront des personnages différents dans chaque segment, pourrait mieux lui convenir.
Hard Truths [+lire aussi :
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fiche film] - Mike Leigh (Royaume-Uni/Espagne)
Comme l'autre film britannique cité précédemment dans cette liste, nous ne savons absolument rien de l’intrigue de ce film, porté uniquement par la promesse du retour en force d'un grand cinéaste, après une absence de quelques années. Après deux titres situés à l’ère victorienne (le second, Peterloo [+lire aussi :
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interview : Mike Leigh
fiche film], s'étant avéré étonnamment aliénant, ce qui lui a d'ailleurs valu des rejets notoires de la part de Cannes et du NYFF), l'auteur va proposer, dit le pitch du film, un regard sur "la Grande-Bretagne d'aujourd'hui" à travers un prisme post-pandémique, avec les meilleurs acteurs du pays, prêts à froncer les sourcils tout en portant de gros sweatshirts.
Chocobar - Lucrecia Martel (Argentine/Mexique/États-Unis/Danemark)
Ce documentaire "hybride et inventif" de Lucretia Martel, dont la gestation aura été longue, refait son apparition sur notre liste, car les nouvelles laissent entendre qu'il est enfin terminé et prêt pour un lancement en festival cette année. Après l’assassinat du militant pour les droits des indigènes Javier Chocobar, ce travail "décortique les 500 ans de 'raison' qui ont conduit à ce meurtre, par balle et par la caméra, et le remet en contexte dans le cadre du système de propriété terrienne qui a été établi partout en Amérique latine".
Blitz - Steve McQueen (Royaume-Uni/États-Unis)
Dans un sens, ce film pourrait être considéré comme la suite de Killers of the Flower Moon et de Napoléon, qui ont marqué la première incursion d'Apple Studios dans le long-métrage d'envergure, et qui ont tout deux excellé cette année dans les salles, avec une fenêtre d’exploitation très longue qui a aidé à prouver que le cinéma et les titres des plateformes pouvaient cohabiter sainement dans cet espace. Après quelques projections tests, les premiers rapports sont bons sur cette étude épique des bombardements qui ont frappé la Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale, fortifiant son célèbre "Blitz spirit" (ou esprit de résistance - lire l'article).
On Becoming a Guinea Fowl [+lire aussi :
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interview : Rungano Nyoni et Susan Cha…
fiche film] - Rungano Nyoni (Royaume-Uni/Zambie/Irlande)
Le premier long-métrage de Nyoni, I Am Not a Witch [+lire aussi :
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interview : Rungano Nyoni
fiche film], qui avait fait sa première à la Quinzaine des Réalisateurs 2017 et brillé aux BAFTA, faisait l’effet d’être rafraîchissant et original, contrairement à d'innombrables films de festivals du même acabit. La présence de la réalisatrice au jury de Cannes l’année dernière indiquait avec quelle excitation l'industrie attendait de voir ce qu'elle ferait ensuite, et elle s'annonce à la hauteur des attentes avec ce film produit par la maison irlandaise Element Pictures, la société à laquelle on doit Normal People ainsi que les derniers travaux de Yorgos Lanthimos et Joanna Hogg.
The End [+lire aussi :
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fiche film] - Joshua Oppenheimer (États-Unis/Irlande/Allemagne/Danemark)
Joshua Oppenheimer est né au Texas, il a grandi à Washington D.C. et réalisé les inoubliables documentaires The Act of Killing [+lire aussi :
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fiche film] et The Look of Silence [+lire aussi :
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fiche film] en Indonésie, mais réside à Copenhague et son nouveau long-métrage, attendu avec grande impatience, a été tourné en Irlande avec une troupe principalement britannique (qui comprend Tilda Swinton). Il s’agit d’une comédie musicale sur une famille riche terrée dans un bunker souterrain pour échapper à l’apocalypse qu’ils ont contribué à mettre en branle. Les auteurs des chansons n’ont pas été annoncés, donc on n'a plus qu’à espérer qu’elles seront bonnes (lire l'article).
Estela de sombra - Carlos Reygadas (Mexique/Pologne)
As is customary for recent Reygadas projects, not much is known about this one (whose title translates as “Trail of Shadows” from the Spanish), beyond the fact that it was partially shot and funded in Poland. What could the famed festival shockmeister be cooking up?
Comme c’est généralement le cas, depuis un certain temps, avec les projets de Reygadas, on ne sait pas grand chose sur celui-ci (dont le titre signifie "traînée d'ombres"), au-delà du fait qu’il a été partiellement tourné et financé en Pologne. On se demande ce que le spécialiste des fortes impressions en festival est en train de concocter...
Black Tea [+lire aussi :
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fiche film] - Abderrahmane Sissako (France/Luxembourg/Mauritanie)
Le réalisateur mauritanien, qui fait partie des grands du cinéma africain récent, donne enfin un successeur à Timbuktu [+lire aussi :
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fiche film], alors nominé aux Oscars. Son nouveau film se passe en Chine et suit Aya (Nina Melo), une jeune Ivoirienne qui commence une nouvelle vie dans ce pays après avoir quitté son fiancé le jour de leur mariage. Là, elle tombe amoureuse de Cai, son collègue dans une société d'exportation de thé, mais leur histoire va-t-elle pouvoir résister au fardeau de leurs passés respectifs ? La sortie du film en France étant prévue pour la fin février, on peut s’attendre à le voir à la Berlinale.
Parthenope [+lire aussi :
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fiche film] - Paolo Sorrentino (Italie/France)
Au risque d'être désinvolte, on peut dire que le petit dernier de Paolo Sorrentino, un des cinéastes les plus aimés de sa génération, fait l'effet d’un nouveau La Grande Bellezza [+lire aussi :
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interview : Paolo Sorrentino
fiche film] adapté à sa ville natale, Naples, déjà mythologisée à travers son passé personnel dans La Main de Dieu [+lire aussi :
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interview : Paolo Sorrentino
fiche film]. Son nouveau long-métrage, qui porte le nom de la sirène de L’Odyssée, suit l'héroïne éponyme, "porteuse du nom de sa ville", de sa naissance en 1950 au présent. Sa vie "contient tout le répertoire de ce qui compose une existence humaine", comme le dit Sorrentino lui-même. En plus, le Gary Oldman brillamment chiffonné qu'on a pu voir dernièrement apparaît dans le film dans un petit rôle.
(Traduit de l'anglais)
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