12/01/2024 - Outre une sélection de 105 films, entre longs et courts métrages, le point fort de cette édition est la venue du réalisateur taïwanais Tsai Ming-Liang

Le Festival International de films indépendants Black Movie (du 19 au 28 janvier) qui fête son quart de siècle d’existence, nous fait encore une fois voyager à travers le monde avec une sélection pointue du meilleur de la production cinématographique indépendante. Dispatchés dans dix sections thématiques qui composent la programmation, les films sélectionnés donnent la parole tant à des réalisateurs connus qu’à des cinéastes jeunes et prometteurs comme la géorgienne formée à la HEAD de Genève Elene Naveriani qui présentera Blackbird Blackbird Blackberry [+lire aussi :
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interview : Elene Naveriani
fiche film], la grecque Sofia Exarchou avec Animal [+lire aussi :
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interview : Sofia Exarchou
fiche film], ou Martín Benchimol avec El castillo [+lire aussi :
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interview : Martín Benchimol
fiche film], qui sera le film de clôture.

Trois évènements majeurs accompagnent la venue du réalisateur et artiste Tsai Ming-Liang : Walker, une grande exposition inédite dédiée à la série homonyme, une masterclass et un focus composé par une sélection de ses films accompagnés par une installation et une série de ses dessins.

Dans les dix sections qui composent le succulent menu de cette 25e édition nous retrouvons plusieurs coproductions et quelques pépites européennes. Dans Cinéma, ton univers impitoyable qui présente, à travers six films, l’envers du décor de l’industrie cinématographique, a été sélectionné le grec The Summer With Carmen [+lire aussi :
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interview : Zacharias Mavroeidis
fiche film] de Zacharias Mavroeidis, et trois coproductions européennes : le documentaire Celluloid Underground [+lire aussi :
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fiche film] du réalisateur iranien basé à Londres Ehsan Khoshbakht, et deux chefs-d’oeuvre récemment restaurés qui mettent en avant la complexité du travail d’archivage filmique, Le Mandat d’Ousmane Sembène (Sénégal/France) de 1968 et Hyènes de Djibril Diop Mambéty (Sénégal/Suisse) de 1992. Outre le déjà cité Blackbird Blackbird Blackberry et le grand vainqueur du Festival de Locarno Critical Zone [+lire aussi :
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fiche film] de l’iranien Ali Ahmadzadeh, la section Résiste ! qui donne voix aux indociles du monde entier comprend également Man in Black [+lire aussi :
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fiche film] de Wang Bing et White Plastic Sky [+lire aussi :
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interview : Tibor Bánóczki, Sarolta Sz…
fiche film], film en animation mixte du duo hongrois Tibor Bánóczki et Sarolta Szabó.

La section Prendre racine, qui met à l’honneur les peuples autochtones des Amériques, comprend quant à elle trois films parmi lesquels les coproductions Eureka [+lire aussi :
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interview : Lisandro Alonso
fiche film], fable organique de Lisandro Alonso et The Buriti Flower [+lire aussi :
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interview : João Salaviza et Renée Nad…
fiche film], une réflexion sur l’importance de la sauvegarde d’une mémoire commune fragile de João Salaviza et Renée Nader Messora. Dans Bijoux de famille, sur les hauts et surtout les bas de familles pas comme les autres, nous retrouvons la coproduction entre Brésil et Portugal Toll [+lire aussi :
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fiche film], second long de la réalisatrice brésilienne Carolina Markowicz. La section Membres fantômes, voyage dans l’après mort, propose, parmi les quatre film sélectionnés, Samsara [+lire aussi :
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interview : Lois Patiño
fiche film], triptyque mystique du réalisateur espagnol Lois Patiño.

La section L’odeur de l’argent qui rend hommage aux travailleurs, accueillera, parmi ses cinq films, le déjà cité Animal, N'attendez pas trop de la fin du monde [+lire aussi :
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interview : Radu Jude
fiche film] de Radu Jude, et la coproduction Jeunesse (Le Printemps) [+lire aussi :
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fiche film] de Wang Bing, sur la plus que contestable industrie textile chinoise. Enfin, dans Sueur et tremblement consacré à une série de sportifs d’élite accueillera nous retrouvons Tatami [+lire aussi :
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fiche film], portrait d’une judoka iranienne du duo de réalisateurs Guy Nattiv et Zar Amir Ebrahimi.