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VISIONS DU RÉEL 2024

Un programme audacieux et solide pour Visions du Réel

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- Avec un total de 165 films, dont 88 en première mondiale, le festival suisse a concocté un menu riche en formes, approches, dispositifs et points de vue

Un programme audacieux et solide pour Visions du Réel
Fragments of Ice de Maria Stoianova

Arrivé à sa 55e édition (12-21 avril), Visions du Réel, qui cette année accueille, au côté de sa directrice artistique Emilie Bujès, la nouvelle directrice du VdR-Industry Alice Burgin (lire la news), se mobilise encore une fois en soutien des nouveaux talents, beaucoup desquels ont déjà pu discuter et développer leurs projets lors des différentes activités proposées par le festival. À elle seule, la Compétition Internationale Longs Métrages compte dix premiers longs métrages sur les quinze sélectionnés. Emilie Bujès se réjouit aussi des progrès effectués en matière de parité homme-femme avec, entre autres, sept films réalisés par des femmes dans la Compétition Internationale Longs Métrages. Comme film d’ouverture, le festival a choisi le danois As the Tide Comes In [+lire aussi :
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de Juan Palacios (co-réalisé par Sofie Husum Johannesen), une oeuvre empreint de poésie et humour.

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Les trois invités prestigieux que le festival accueille cette année sur les rives du Léman sont le cinéaste chinois Jia Zhang-Ke (invité d’honneur), figure incontournable du cinéma indépendant chinois, la réalisatrice française Alice Diop (Atelier) qui donnera une très attendue masterclass et le cinéaste américain John Wilson, auteur de la série, nommée aux Primetime Emmy Awards 2022, How To With John Wilson (invité spécial).

Parmi les 15 films sélectionnés en Compétition Internationale Longs métrages, 13 sont des productions et coproductions européennes. Parmi celles-ci, nous retrouvons les premiers longs métrages de cinéastes déjà connus par le festival comme Fragments of Ice [+lire aussi :
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de l’ukrainienne Maria Stoianova, film d’archive sur son père patineur artistique, et les coproductions Rising Up at Night [+lire aussi :
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interview : Nelson Makengo
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de Nelson Makengo (passé par le Panorama de Berlin en février) et We Are Inside [+lire aussi :
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du libanais Farah Kassem. La Suisse est, quant à elle, présente avec trois films : The Landscape and the Fury [+lire aussi :
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, deuxième long métrage de Nicole Vögele qui nous amène à la délicate frontière entre Bosnie et Croatie, Far West [+lire aussi :
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de Pierre-François Sauter, déjà en compétition à Visions du réel en 2016 avec son road movie Calabria [+lire aussi :
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, et l’essai personnel The Song of Others du cinéaste et producteur Vadim Jendreyko. L’invasion russe de l’Ukraine, vécue en première personne, est quant à elle abordée par la peintre et cinéaste Alina Maksimenko dans son In Limbo [+lire aussi :
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. Toujours parmi les films européens, nous retrouvons l’intrigant Apple Cider Vinegar [+lire aussi :
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de Sofie Benoot, le tarkovskien Mother Vera [+lire aussi :
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du duo de réalisatrices anglaises Cécile Embleton et Alys Tomlinson, ainsi que The Return of the Projectionist de Orkhan Aghazadeh qui parle de la renaissance d’un cinéma dans un village d’Azerbaidjan et le récit du quotidien de deux jeunes madrilènes A nuestros amigos d’Adrián Orr. Complètent la liste des films européens les coproductions Kamay [+lire aussi :
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de Shahrokh Bikaran et Ilyas Yourish et Donde los árboles dan carne d’Alexis Franco, film produit notamment par Roberto Minervini.

L’audacieuse compétition Burning Lights accueillera 16 titres dont 15 premières mondiales. Trois quarts de ces films sont des productions ou coproductions européennes. Parmi elles nous en retrouvons deux films suisses : le deuxième long métrage de Tobias Nölle, récit lyrique sur l’environnement et la technologie Preparations For a Miracle et le projet en co-réalisation sur la question épineuse du retour du loup en Suisse Tamina – Will There Ever Be What Used to Be? de Beat Oswald, Lena Hatebur et Samuel Weniger. L’Allemagne est aussi présente avec le compte décalé à la frontière du documentaire La Duna d’Emerson Culurgioni et Stefanie Schroeder, ainsi que la comédie politique Shahid [+lire aussi :
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de la réalisatrice iranienne Narges Kalhor, passée par le Forum de la Berlinale. Burning Lights accueillera également Les Miennes [+lire aussi :
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de la cinéaste belgo-marocaine Samira El Mouzghibati, Ever Since I Knew Myself de Maka Godaladze, récit personnel sur la société géorgienne, et le moyen-métrage espagnol Cambium du duo de réalisatrices Maddi Barber et Marina Lameiro qui nous amène dans un écovillage de Navarre. Complètent la liste de films européens les coproduction minoritaires (Revolución, cumple tu promesa) Amor rojo [+lire aussi :
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 de l’artiste espagnole multiprimée Dora García et El repartidor está en camino du cinéaste argentin encensé Martin Rejtman, ainsi que A Fidai Film de Kamal Aljafari, Carropasajero du duo de réalisateurs Cesar Alejandro Jaimes et Juan Pablo Polanco Carranza, et La Langue du feu de Tarek Sami.

D'autres sections, comme la compétition nationale, la compétition internationale moyens-métrages ou encore Grand Angle, complètent le riche programme de cette 55e édition.

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