Brest, la relève scandinave
par Fabien Lemercier
En Europe du Nord, une jeune génération de cinéastes se prépare, dans la lignée d’une cinématographie en pleine ascension (Lukas Moodysson, Christoffer Boe, Dagur Kari...) qui marche sur les traces des anciens et toujours actifs membres du mouvement du Dogme (Lars von Trier, Vintenberg, Lone Scherfig). Tel est le principal enseignement du palmarès du 18e festival européen du film court de la ville de Brest dont le Grand prix a été remporté samedi 15 novembre par le film norvégien Redd Barna de Terje Rangnes. En effet, le prix du moyen-métrage est allé aussi allé à un représentant nordique en la personne du Danois Christian Bjarke Dyekjaer avec John og Mia, alors que le Grand prix européen a été attribué à Anolit de Stefan Faldbakken (Norvège).
Face à cette déferlante scandinave, les autres pays européens ont néanmoins réussi à placer au palmarès quelques-uns de leurs jeunes espoirs puisque le Grand prix européen a été partagé par le film espagnol Terminal d'Aitzol Aramaio, le grand prix spécial du jury a été décerné au Slovène Stefan Arsenijevic pour A Torzija et une mention spéciale a récompensé Façade du Français Guy Mazarguil. Du côté de la section "cocotte-minute" et de ses courts-métrages de moins de six minutes, le jury a primé les Britanniques Edward Boase et James Walker pour One Small leap, alors que le public a préféré Revolucion de l’Espagnol Martin Rosete.
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