17/05/2024 - Le nouveau film du réalisateur transalpin est tiré du best-seller international de Rosella Postorino, lui-même inspiré du témoignage de la dernière goûteuse d'Adolf Hitler

Le réalisateur Silvio Soldini avec le cast de Le assaggiatrici

La province de Bolzano, dans le Haut Adige, accueille depuis le 17 mai le tournage du nouveau film de Silvio Soldini, Le assaggiatrici [+lire aussi :
critique
interview : Silvio Soldini
fiche film], tiré du roman du même nom de Rosella Postorino, lui-même inspiré du témoignage de la dernière goûteuse d'Adolf Hitler. Le livre est un best-seiler international qui est paru dans 46 pays et qui s'est vendu à plus d’un million d'exemplaires partout dans le monde. Le scénario a été co-écrit par Cristina Comencini, Ilaria Macchia, Giulia Calenda, Doriana Leondeff et Soldini. On ignore encore les noms des acteurs.

Le film raconte l’histoire de la jeune Rose, qui fuit une ville de Berlin frappée par les bombardements, pendant l’automne 1943, pour se rendre dans un petit village isolé près de la frontière est du pays où vivent ses beaux-parents et où son mari, qui est au front, lui a écrit d'aller se réfugier en attendant la fin de la guerre et son retour. Rosa va découvrir très vite que ce village apparemment tranquille cache un secret : c'est dans la forêt qui le jouxte qu'Hitler a son quartier général, le Repaire du Loup.

Le Führer voit des ennemis partout, et il a une peur obsessionnelle d’être empoisonné. Un matin, à l’aube, Rosa est emmenée, ainsi que d’autres jeunes femmes du village, pour essayer les plats qui lui sont destinés. Partagées entre la peur de mourir et la faim qui les dévore, les goûteuses vont former entre elles des alliances, des amitiés et des pactes secrets. La "Berlinoise" a du mal à se faire accepter, mais quand la méfiance finit par l'emporter, quelque chose survient qui va la faire se sentir une traîtresse : l’arrivée d’un officier SS qui, contre toute raison et malgré elle-même, réveille en elle des sentiments amoureux. Ou peut-être le simple besoin de se sentir vivante, malgré tout.

Le réalisateur milanais a été sélectionné en compétition à Venise en 1993 avec Un'anima divisa in due, à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes en 2000 avec Pain, tulipes et comédie et à Berlin en 2002 avec La Brûlure du vent [+lire aussi :
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fiche film]. 3/19 [+lire aussi :
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fiche film] et Emma [+lire aussi :
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fiche film], présenté hors-compétition à la Mostra, sont ses derniers films de fiction.

Le assaggiatrici est une coproduction entre l’Italie, la Belgique et la Suisse qui réunit Lumière & Co., Tarantula et Tellfilm, avec la contribution du Ministère de la Culture italien et le soutien d'IDM Film Commission Südtirol et de la Région Latium - Lazio Cinema International. En Italie, le film sera distribué par Vision Distribution, qui s’occupe aussi de ses ventes internationales.

(Traduit de l'italien)