Le GIFF dévoile la programmation de son édition anniversaire
par Muriel Del Don
- Le festival de Genève fête ses 30 ans avec une édition spéciale qui invite à contempler trois décennies de fiction audiovisuelle, le tout accompagné de nouveautés croustillantes

Riche et diversifié, le GIFF (Geneva International Film Festival) (1-10 novembre) a toujours été un lieu d’échanges stimulants entre public et professionnels des secteurs cinématographiques. A ce propos, comme souligné dans le communiqué de presse "Cet héritage, dont la fondation et l’équipe du festival sont fières, nous incite à explorer sans cesse de nouvelles expériences cinématographiques et à rechercher les formes émergentes de la fiction audiovisuelle". Le GIFF a également toujours été attentif aux mutations de l’industrie cinématographique et, pour son édition anniversaire, le public pourra à la fois se (re)plonger dans le passé et regarder à l’avenir de l’audiovisuel dans toute sa complexité.
Cette année, de nouveaux projets voient le jour : le premier, appelé Swiss Series Storytelling Award, est un prix consacré à la virtuosité narrative des séries suisses et le deuxième, Swissphoria, est un programme exceptionnel qui revisite des œuvres helvétiques emblématiques grâce aux dernières avancées technologiques.
Le film américain Piece by Piece de Morgan Neville ouvrira les festivités, un film d’animation dans lequel Pharrell Williams raconte son histoire personnelle et son parcours professionnel, le tout accompagné par son univers musical singulier. Nombreuses sont également les productions et coproductions européennes sélectionnées (9 sur 10) dans la Compétition internationale dédiée aux longs métrages. Parmi celles-ci on retrouve les titres français Diamant brut [+lire aussi :
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interview : Agathe Riedinger
fiche film] d’Agathe Riedinger, portrait sans concessions d’une jeune fille fascinée par la téléréalité, A son image [+lire aussi :
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interview : Thierry de Peretti
fiche film], du français Thierry de Peretti, fresque d’une génération dirigée par Antonia, jeune photographe de Corse-Matin à Ajaccio, et Hiver à Sokcho [+lire aussi :
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interview : Koya Kamura
fiche film] de Koya Kamura, qui met en scène la quête identitaire d’une femme coréenne qui a déménagé en France. On peut également citer All We Imagine as Light [+lire aussi :
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fiche film] de la réalisatrice indienne Payal Kapadia, portrait de trois femmes à la recherche d’elles-mêmes et Grand Prix à Cannes, et The Shameless [+lire aussi :
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interview : Konstantin Bojanov
fiche film] de l’artiste et réalisateur bulgare Konstantin Bojanov, histoire dramatique d’une travailleuse du sexe officiant aussi en Inde (et aussi primé à Cannes, meilleure actrice au Certain Regard). A leurs côtés, September Says [+lire aussi :
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interview : Ariane Labed
fiche film] de la réalisatrice franco-grecque Ariane Labed parle de la relation fusionnelle entre deux sœurs et leur mère, The Girl with the Needle [+lire aussi :
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interview : Besir Zeciri
interview : Directors Talks @ European…
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fiche film] du danois Magnus Von Horn est un autre portrait puissant d’une femme qui cherche à survivre dans la ville de Copenhague du premier après-guerre, Volveréis [+lire aussi :
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interview : Jonás Trueba
fiche film] de l’espagnol Jonás Trueba met en scène un couple qui organise une fête pour célébrer leur séparation, et Wishing On a Star [+lire aussi :
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interview : Peter Kerekes
fiche film] du slovaque Peter Kerekes est un documentaire sur une astrologue napolitaine et ses clients.
Nombreuses sont aussi les séries européennes sélectionnées dans la Compétition internationale séries. Parmi celles-ci on retrouve Bellas artes [+lire aussi :
critique
fiche série] de Mariano Cohn et Andrés et Gaston Duprat qui nous montre le revers du monde de l’art, la série britannique Big Mood de Camilla Whitehill qui parle d’amitié et troubles mentaux, Boarders de Daniel Lawrence Taylor, un teen-comedy drama qui a lieu dans un pensionnat d’une prestigieuse école privée, Bullshit de Milad Alami qui nous plonge dans le passé d’un Danemark très rock and roll, la série sociétale pop acérée Chameleon de Kristof Hoefkens, la série drôle et décalée Iris de la française Doria Tillier, Love Sucks de Marc O. Seng, série dans laquelle deux personnages partage un lourd et sombre secret, la série policière Piggy de Trond Håndlykken Kvernstrøm et The Pirate Bay de Patrik Gyllström, une série thriller qui se développe dans le milieu de la tech.
Cette année aussi le festival accueillera le Geneva Digital Market (GDM), l’unique rendez-vous de Suisse axé sur l’innovation audiovisuelle, une plateforme de diffusion et de coproduction pour les industries créatives.
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