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GENÈVE 2024

Critique série : En haute mer

par 

- Le thriller psychologique qui garde le public en haleine de Denis Rabaglia s’insinue dans l’univers méconnu de la marine marchande suisse à travers une intrigue riche en rebondissements

Critique série : En haute mer
Maud Wyler dans En haute mer

Présentée en première mondiale au Geneva International Film Festival dans la section Highlights et depuis le 21 novembre diffusée en Suisse sur la RTS et l’application Play RTS, la minisérie de quatre épisodes En haute mer oscille entre polar et thriller psychologique, tension et manipulations mentales. Libre adaptation du roman En eau salée de Fabien Feissli, cette série joue avec les nerfs du public grâce à une intrigue complexe et captivante et à des personnages à la fois ambigus et troublants.

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Julia (Isaline Prévost Radeff), la protagoniste de la série ne donne plus de signes de vie depuis qu’elle a embarqué sur un mystérieux cargo. Florian (Maël Cordier), son compagnon, commence à s’inquiéter et, grâce à un escamotage, il réussit à se faire embaucher sur place. Son idée est d’enquêter pour découvrir où est Julia et, surtout, qu’est ce qui s’est passé sur ce mystérieux cargo. Malheureusement, son plan est mis à mal puisqu’il est rapidement accusé d’un meurtre qu’il nie avoir commis.

Aurélie (Maud Wyler), inspectrice au sein de la police de Genève, doit se charger de rapatrier le jeune homme, à qui elle a eu à faire par le passé. Elle est convaincue que le capitaine et son équipage cachent quelque chose et que la disparition de Julia a à faire avec ces secrets. Aurélia se retrouve donc à enquêter sur le meurtre et l’étrange disparition de la jeune femme. Convaincue de son intuition, Aurélia ne sait pas encore qu’elle a ouvert la porte d’un univers inquiétant et infernal qui absorbe et emprisonne tous ceux et celles qui s’y aventurent. Au fil des épisodes, la tension devient toujours plus dense et la vérité, qui éclatera au grand jour, n’est pas celle qu’on avait imaginée. Les machinations financières qui semblaient motiver les personnages au départ, disparaissent sous les yeux du public comme de la brume.

Une Atmosphère étouffante, une histoire qui semble impossible à apprivoiser et des rebondissements sans fin, voilà les ingrédients d’une série qui sait jouer avec les codes du thriller psychologique. Les personnages font aussi partie des points forts : que ce soit l’inspectrice prête à tout pour découvrir la vérité, du capitaine (Michael Neuenschwander) en apparence si sincère, du petit ami inquiet ou encore de la mystérieuse disparue, tous et toutes ont une partie d’ombre en eux. Tournée entre Genève et Bilbao, En haut de mer nous fait rentrer dans les salons privés de la Genève internationale mais aussi, et c’est là que la série devient vraiment intéressante, dans l’univers secret de la marine marchande suisse. Les décors du cargo sont surprenants : espaces énormes dominés par des escaliers, des ponts sur différents étages, des tuyauteries qui ressemblent à des œuvres d’art ready made mais aussi et surtout l’océan, sorte de métaphore de l’état d’âme des personnages entre quête de liberté et secrets difficiles à cacher.

En haute mer est produite par Alva Film, Gatz Kalea Filmeak A.I.E. et RTS Radio Télévision Suisse.

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