09/01/2025 - Le film, tourné en français, qui comporte une partie en noir et blanc et une partie en couleur, est interprété par Aminthe Audiard, Samuel Kircher, Mélanie Thierry et Alex Brendemühl

Les comédiens Aminthe Audiard et Samuel Kircher avec le réalisateur Jaime Rosales sur le tournage de Morlaix (© Quim Vives)

La 54e édition du Festival international du film de Rotterdam - IFFR (30 janvier-9 février) va accueillir dans sa section Harbour la première internationale de  Morlaix [+lire aussi :
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interview : Jaime Rosales
fiche film], le huitième long-métrage de Jaime Rosales, qui raconte l’histoire d’un premier amour d'adolescents entre Gwen et Jean-Luc, incarnés par Aminthe Audiard (Peter Von Kant [+lire aussi :
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fiche film]) et Samuel Kircher (L'Été dernier [+lire aussi :
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fiche film]). Ce même personnage féminin, à l'âge adulte, est interprétée par Mélanie Thierry (trois fois nominée aux César, vue récemment dans Captives [+lire aussi :
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fiche film] et Soudain seuls [+lire aussi :
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fiche film]), qui est en couple avec Alex Brendemühl (récemment nominé aux Goya pour Creatura [+lire aussi :
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fiche film] et vu dans la série Yo, adicto [+lire aussi :
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fiche série]), avec lequel Rosales a déjà travaillé pour son premier métrage, Las horas del día, et quinze ans plus tard pour Petra [+lire aussi :
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fiche film].

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Le scénario, écrit par le réalisateur avec Fanny Burdino, Samuel Doux et Delphine Gleize, nous présente Gwen dans sa dernière année de lycée, alors que sa mère vient de mourir. Elle vit à Morlaix, un petit village de Bretagne. Un jour, en plein cours fait irruption Jean-Luc, un Parisien sophistiqué, cultivé et magnétique. Intriguée par sa personnalité, la jeune fille ne peut s'empêcher de se sentir attirée par lui. Dans un moment d'intimité, le jeune homme lui confie que quelques années plus tôt, son frère est mort soudainement.

Le film a pour titre le nom du village breton où il a été tourné, en 35 mm en noir et blanc et en 16 mm en couleur. "Le film parle de la vie conçue comme une expérience poétique et transcendantale, une expérience vue comme un chemin à parcourir", explique le cinéaste catalan, qui a réuni dans ce travail des comédiens professionnels et non professionnels. "C’est même un film ontologique où la forme est plus importante que l’histoire racontée, parce qu'en art, la forme importe plus que le contenu du discours. Les artistes s'expriment à travers la forme et c'est de la nouveauté de cette dernière que peuvent jaillir de nouvelles idées", conclut Rosales.

Jaime Rosales a déjà participé au Festival de Cannes, dans la section Un Certain Regard (en 2007 avec La soledad [+lire aussi :
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fiche film], qui lui a ensuite valu les Goya du meilleur film et de la mise en scène, et en 2014 avec La Belle Jeunesse [+lire aussi :
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fiche film]) ainsi qu'à la Quinzaine des Réalisateurs (avec Las horas del día en 2003, Rêve et silence [+lire aussi :
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fiche film] en 2012 et Petra en 2018). Il a également concouru au Festival de San Sebastian, avec Un tir dans la tête [+lire aussi :
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fiche film] en 2008 et Les Tournesols sauvages [+lire aussi :
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fiche film] en 2022.

Morlaix est produit par les sociétés françaises Iwaso et Les Productions Balthazar avec l’espagnole Fresdeval Films et le soutien du CNC, de la Région Nouvelle-Aquitaine, de la Région Bretagne et de Ciné+ côté France, ainsi que de l'ICAA, RTVE, 3Cat, Movistar Plus+, l'ICEC, la Fondation Maurice, Charlotte Botton et l'Institut Ramon Llull côté Espagne. A Contracorriente Films lancera le film dans les salles espagnoles le 14 mars. Il arrivera bientôt en France avec Condor Distribution. Le film n’a pas encore de vendeur à l’international.

(Traduit de l'espagnol)