21/02/2025 - Le festival proposera aussi une série d'ateliers et masterclasses ayant pour fin d'encourager le développement professionnel et de tenir compte des défis à relever actuellement pour l'industrie

La 15e édition du Festival de cinéma de la ville de Luxembourg (LuxFilmFest, 6-16 mars)  promet une pléthore de projections, de masterclasses, d’ateliers et d’occasions de réseauter (lire l'article). Pour la deuxième année de suite, le LuxFilmFest présente LUXFILMFEST FABRIC, un espace dédié à l'apprentissage et aux rencontres exceptionnelles.

LUXFILMFEST FABRIC invite les cinéphiles à explorer l'art du cinéma à travers des masterclasses, des workshops et des rétrospectives exclusives. L'événement recevra cette année deux grandes figures du cinéma mondial : le cinéaste hispano-chilien oscarisé Alejandro Amenabar et l’iconique acteur britannique Tim Roth. Amenabar, connu notamment pour Les Autres et Mar adentro [+lire aussi :
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fiche film], fera l'objet d'un hommage lors de la cérémonie d'ouverture du festival, le 6 mars, et donnera une masterclasse approfondie le 7 mars à la Cinémathèque, suivie par une rétrospective de ses travaux comprenant notamment Ouvre les yeux et Agora [+lire aussi :
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fiche film]. De son côté, Tim Roth, encensé pour toute la gamme des rôles qu'il a joués, de Pulp Fiction à The War Zone,  sera au centre d'une masterclasse le 12 mars, à la Cinémathèque. Il sera aussi, le 11 mars, à la première de Poison [+lire aussi :
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interview : Désirée Nosbusch
fiche film] (11 March) de la Luxembourgeoise Désirée Nosbusch, dont il partage l'affiche avec Trine Dyrholm.

Un programme varié de masterclasses permettra de mieux connaître différents aspects de l’artisanat du cinéma. Le 3 mars, "La musique au cinéma : l'art de raconter à travers la musique" va explorer l'impact émotionnel de la musique au cinéma en se concentrant sur son rôle narratif et la manière dont elle permet de faire monter la tension. Le 7 mars, l’artiste Eva L'Hoest et les curateurs Vincent Crapon et Stilbé Schroeder vont examiner dans “Visions et traces : technologies numériques, mémoire et lieux dans le travail d'Eva L'Hoest” la manière dont les développements technologiques influent sur le travail artistique de L'Hoest. La masterclasse suivante, intitulée “Slocum et moi : l'aventure du marin imaginaire”, qui se tiendra le 9 mars au Ciné Utopia, se penchera sur le parcours artistique qui a donné vie à ce film d'animation intime. Plus tard le même jour, la masterclasse "Podcast Total Trax – Animation(s)" sera dédiée au travail très spécifique, avec ses difficultés et ses influences uniques, qui consiste à mettre en musique les films animés, en particulier en Europe. Enfin, le 12 mars, le "Workshop d'analyse (féministe ?) de films" invitera les participants à en apprendre davantage sur la théorie du cinéma féministe à travers des projections, des discussions et des exercices collectifs.

Pendant les Industry Days, des membres de Europa Film Festivals et de Europa International vont se réunir pour aborder les grands challenges qui se présentent pour le secteur. Une activité se démarque : les sessions "Films à venir en 3'52'' max", pendant laquelle des producteurs et réalisateurs vont pitcher des projets luxembourgeois, à différents stades de leur production, en trois minutes et 52 secondes précisément, en hommage au préfixe téléphonique du Grand-Duché. Ces sessions de pitchs se tiendront le 7 mars au Kinepolis Kirchberg.

Par ailleurs, trois ateliers permettront d’aborder les difficultés du moment pour le secteur et les pratiques en évolution. Le 7 mars, un workshop de gestion de crise va présenter à des responsables de festivals, des distributeurs et des producteurs des stratégies pratiques pour gérer des situations de crise dans le secteur, mettant en avant les bonnes réactions à avoir et les écueils courants à éviter. Plus tard le même jour, l’atelier Coordination d'intimité mettra l'accent sur l'importance croissante de cet aspect de la production, dès le stade de l'écriture, jusqu'au tournage où il s'agit d'offrir un environnement de travail sûr. Le 8 mars, l’atelier "Trigger Warnings" va plonger dans les complexités de contenus sensibles au cinéma et discuter des "déclencheurs" dans le contexte de #MeToo, du racisme et des implications (entendue au sens large) des "triggers" pour le public et les cinéastes.

Enfin, les Immersive Days vont revenir, les 4 et 5 mars, pour explorer l’intersection entre l'art immersif et la technologie. L’événement va réunir des experts de l’industrie, des professionnels et des artistes des quatres coins du monde pour traiter de deux grands sujets : l’intégration de plus en plus significative de l'art immersif dans les institutions culturelles et l’évolution rapide de l’intelligence artificielle dans nos vies quotidiennes. Le programme comprendra des conférences, des tables rondes et des discussions où interviendront des pionniers de l'art immersif et de la technologie.

(Traduit de l'anglais)