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PRODUCTION / FINANCEMENT France / Algérie

Cap sur Venise pour Roqia de Yanis Koussim

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- Piloté en production par Supernova Films et vendu par Alpha Violet, le premier long de fiction du cinéaste algérien sera dévoilé sur le Lido, à la Semaine Internationale de la Critique

Cap sur Venise pour Roqia de Yanis Koussim
Ali Namous et Hanaa Mansour dans Roqia

Remarqué notamment avec le court métrage Mon frère (en compétition à Locarno en 2010 et à Clermont-Ferrand en 2011) et avec le documentaire Algiers by Night [+lire aussi :
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(2018) le cinéaste algérien Yanis Koussim dévoilera son premier long de fiction, à la 40e Semaine Internationale de la Critique qui se déroulera dans le cadre de la 82e Mostra de Venise (du 27 août au 6 septembre).

Au casting figurent Ali Namous (à son avantage l’an dernier dans Algiers), Akram Djeghim (aperçu dans Les Terrasses [+lire aussi :
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), Mostefa Djadjam (apprécié récemment dans Six pieds sur Terre [+lire aussi :
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), Hanaa Mansour (Front Row [+lire aussi :
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) et Lydia Hanni.

Écrit par le réalisateur, le scénario se déploie dans deux temporalités. En 1993, après un accident de voiture qui l'a rendu amnésique, Ahmed retourne dans son village, où rien ne lui semble familier, ni sa femme, ni ses enfants. Le plus jeune d’entre eux, effrayé par le visage bandé d'Ahmed, le craint profondément. Chaque nuit, d'étranges visiteurs murmurent des litanies dans une langue inconnue. Qui sont-ils ? Pourquoi son voisin le perturbe-t-il ?  De nos jours, un Raqi vieillissant lutte contre la maladie d'Alzheimer. Son disciple s'inquiète. Alors que les personnes possédées parlent des langues étrangères et que la violence augmente, Ahmed craint de retrouver la mémoire, tandis que le disciple a peur que le déclin de son maître ne déclenche un mal ancien…

Selon Beatrice Fiorentino, la directrice artistique de Semaine Internationale de la Critique, "comme un exorcisme le film explore, le trauma, la mémoire et la peur, en réfléchissant à l'identité fragmentée du monde arabe. Un rituel de catharsis collective dévoile la fracture qui sépare la foi de la violence, la spiritualité de la terreur. Le genre de l'horreur devient un espace de tension, d'éloignement, de confrontation entre les générations."

Produit par Farès Ladjimi pour la société française Supernova Films et coproduit par la société algérienne 19, Mulholland Drive, Roqia a bénéficié du soutien du Doha Film Institute, du Red Sea Fund, de l’Aide aux Cinémas du Monde du CNC, de la région Sud, du ministère algérien de la Culture algérienne et de l’Arab Fund for Arts and Culture (AFAC). La direction de la photographie a été assurée par Jean-Marie Delorme (fidèle complice du cinéaste). Les droits pour la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) ont été acquis sur scénario par Film Clinic et les ventes internationales sont pilotées par Alpha Violet.

Pour mémoire, Supernova Films figurait déjà en vitrine de la Semaine Internationale de la Critique de Venise l’an dernier avec Parfumé à la menthe [+lire aussi :
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de Muhammed Hamdy et à l’affiche de la Quinzaine des Réalisateurs 2022 avec Ashkal, l’enquête de Tunis [+lire aussi :
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de Youssef Chebbi.

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