PRODUCTION / FINANCEMENT Espagne / France
Les frères Sanchez-Cabezudo tournent Matar a un oso
par Alfonso Rivera
- La série, coproduite par Movistar Plus+ et Arte France, réunit dans les rôles principaux Eduard Fernández, María Rodríguez Soto, Miki Esparbé, Pol López, Nora Navas et Àlex Monner

Six épisodes sont en préparation qui formeront la série Matar a un oso (Killing a Bear), créée par les frères Jorge et Alberto Sánchez-Cabezudo (les auteurs du long-métrage La Nuits des tournesols [+lire aussi :
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fiche film] et des séries Crematorio, La zona et Nos vemos en otra vida [+lire aussi :
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fiche série]). Le tournage est en cours entre le Val d'Aran, les Pyrénées catalanes, Madrid et Ségovie. Jorge Sanchez-Cabezudo réalise quatre chapitres, et Borja Soler (La Ruta) se charge du deuxième et du quatrième.
La troupe des interprètes de la série est menée par le quadruple lauréat aux Goya Eduard Fernandez (vu cette année dans Marco [+lire aussi :
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fiche film]), Maria Rodriguez Soto (nominée aux Goya pour Casa en llamas), Miki Esparbé (Una vida no tan simple [+lire aussi :
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fiche film]), Pol Lopez (La furgo [+lire aussi :
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fiche film]), Nora Navas (qui l'a emporté aux Goya grâce aux films Pa negre [+lire aussi :
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fiche film], à l'affiche en Espagne dès ce vendredi 19 septembre dans Mi amiga Eva) et Alex Monner (nominé aux Goyas pour Los niños salvajes [+lire aussi :
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fiche film], qui lui a valu d’être primé à la dernière édition du Festival de Malaga).
La série Matar a un oso, scénarisée par les Sanchez-Cabezudo et un autre duo de frères, Pablo et Daniel Remón, et inspirée de faits réels, s'ouvre sur la mort mystérieuse du plantigrade du titre dans le Val d'Aran, pendant le confinement imposé par la pandémie de coronavirus. L'événement donne lieu à une enquête judiciaire sans précédent en Espagne, où la mort de l’animal est traitée comme un assassinat. Elle va faire émerger des tensions profondes entre entre les habitants de la vallée, l'écologisme et les politiques européennes, car les suspects sont les locaux, parmi lesquels très peu seulement se battent pour éviter que le conflit n'éclate et n'entraîne des conséquences irréparables.
Jorge et Alberto Sanchez-Cabezudo assurent que "l’histoire de l’ours Cachou est une affaire qui se déploie sur plusieurs niveaux. Ce qui paraissait initialement surréaliste est devenu une représentation complexe du choc entre le local et le mondial, la tradition et le présent, une histoire aussi improbable que réelle. Chaque point de vue nous rapproche d’un conflit central qui parle d’identité, d’environnement et de la violence latente qu'implique toute cohabitation, mais c'est avant tout un récit policier séduisant et peu commun, où les figures habituelles du genre sont mises sens dessus dessous puisque la victime se trouve être un animal. Une situation qui tient de l'anomalie, une situation absurde même, que tout le monde se met à prendre très au sérieux, et qui va finir par marquer, d'une manière ou d'une autre, la vie de tous. C'est ce regard sérieux sur des situations absurdes, avec des personnages imprévisibles et aussi excessifs que réels, qui détermine le ton qu'on a donné au récit".
Matar a un oso est une coproduction hispano-française de Movistar Plus+ et Arte France, en collaboration avec Kubik Films (la société des frères Sanchez-Cabezudo). Les ventes internationales du film sont assurées par Movistar Plus+ International.
(Traduit de l'espagnol)
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