PRODUCTION / FINANCEMENT France
Mounia Meddour tourne Malika
par Fabien Lemercier
- Lilya Adad, Camille Razat, Elsa Zylberstein et Lubna Azabal au casting du nouveau film de la réalisatrice de Papicha, produit par Apaches

Le 24 novembre a démarré le tournage de Malika, le 3e long métrage de Mounia Meddour après Papicha [+lire aussi :
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interview : Mounia Meddour
fiche film] (découvert à Cannes Un Certain Regard en 2019, César 2020 du meilleur premier film et du meilleur espoir féminin) et Houria [+lire aussi :
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fiche film] (prix du public au Biografilm de Bologne en 2023).
Au casting de son nouvel opus, la réalisatrice a réuni la musicienne marocaine Lilya Adad (pour la première fois au grand écran), Camille Razat (les séries Néro et Emily in Paris), Elsa Zylberstein (nommée au César 2009 du meilleur second rôle pour Il y a longtemps que je t’aime [+lire aussi :
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fiche film] et au Lumière 2016 de la meilleure actrice, à son avantage aussi notamment dans Simone, le voyage du siècle) et la Belge Lubna Azabal (quatre fois récompensée avec le Magritte de la meilleure actrice dont en 2012 pour Incendies [+lire aussi :
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fiche film] et plus récemment en 2025 pour Amal : un esprit libre [+lire aussi :
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interview : Jawad Rhalib
fiche film]). Sont également de la partie l’Algérienne Hilda Amira Douaouda (déjà de l’aventure des deux premiers longs de la cinéaste), le chanteur et acteur Marc Lavoine (nommé au César 2004 du meilleur second rôle), Karidja Touré (nommée au César 2015 du meilleur espoir et au Lumière de la révélation pour Bande de filles [+lire aussi :
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interview : Céline Sciamma
interview : Céline Sciamma
fiche film]) et Rani Bheemuck.
Écrit par Mounia Meddour et Joanne Giger (Quartz du meilleur scénario en 2020 au prix du cinéma suisse pour Le milieu de l’horizon [+lire aussi :
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interview : Delphine Lehericey
fiche film]), le scénario est centré sur Malika dont l'objectif est de devenir l'une des plus grandes mezzo-soprano du monde. Déterminée, elle parvient à intégrer la prestigieuse École Nationale de musique de Paris sous la direction d’Anne Dune. Dès lors, elle va tenter contre vents et marées de se hisser au rang des meilleurs chanteuses lyriques, avec l’aide d’un professeur atypique et très peu académique qui la fera progresser en la reconnectant à son corps blessé.
Surnommée “la diva des banlieues” et née en 1956 dans un bidonville de Nanterre, en proche banlieue parisienne, Malika Bellaribi Le Moal a en effet surmonté un grave accident à l’âge de trois ans qui lui a brisé les jambes, les hanches et le bassin. Elle a découvert le chant durant ses hospitalisations auprès des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Le film entend célébrer le combat d’une femme d’origine algérienne qui, malgré le racisme et les difficultés, est devenue une cantatrice reconnue sur les scènes d’opéra les plus prestigieuses.
Malika est produit par Fannie Pailloux pour Apaches et coproduit en délégué par Fabrice Denizot pour Solar Entertainment, et coproduit par High Sea Production. Préacheté par Ciné+ OCS et par France 2 Cinéma, le long métrage bénéficie également du soutien de la région Ile-de-France où se déroulera le tournage jusqu’au 15 janvier avec Jeanne Lapoirie (nommée au César de sa spécialité en 2003, 2014 et 2018) à la direction de la photographie. La distribution dans les salles françaises sera pilotée par Nour Films.
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