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COURTS MÉTRAGES France

Clermont-Ferrand annonce son programme 2026

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- La 48e édition du plus grand événement du monde en matière de court, qui se tiendra du 30 janvier au 7 février, accueillera dans ses différentes compétitions 144 titres

Clermont-Ferrand annonce son programme 2026
Winter in March de Natalia Mirzoyan

La diversité a toujours été un aspect fondamental du Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand. Dans ses sections compétition, le festival français (qui se tiendra du 30 janvier au 7 février prochains) présentera 144 titres, offrant une large tribune aux cinéastes venus des quatre coins du monde, porteurs de regards multiples sur le chaos de la vie moderne.

Soixante-quatre de ces titres seront projetés en Compétition internationale. Il s'agit d'un éclectique florilège de courts couvrant un large éventail de genres et de styles. Parmi eux figurent des nouveautés qui ont déjà commencé à se faire remarquer, notamment Magid / Zafar de Luis Hindeman (Royaume-Uni), un film étouffant et chargé de tension qui rend le tumulte quotidien d’un restaurant pakistanais britannique produisant des plats à emporter, et vient de remporter le BIFA du meilleur court-métrage, et Loynes de Dorian Jespers (Belgique/France/Macédoine du Nord/Royaume-Uni), sorte de cauchemar kafkaïen brillamment exécuté qui continue d’impressionner le public depuis sa présentation à la Quinzaine des cinéastes cette année.

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Si la compétition internationale réunit principalement des films de fiction, on y trouve aussi des perles du cinéma d’animation et du documentaire qui abordent une grande variété de sujets. Le court-métrage d’animation Winter in March de Natalia Mirzoyan (Estonie/Arménie/Belgique/France), par exemple, est une œuvre délicate et obsédante qui suit un couple fuyant la Russie après l’invasion de l’Ukraine. Air Horse One de Lasse Linder (Suisse/Belgique), un film documentaire qui a fait sa première mondiale à Locarno et sa première internationale à l’IDFA, pose un regard ironique sur l'existence d'un cheval de course primé, Legacy, et les complexités du transport aérien équin.

La compétition nationale réunit 51 films, dont neuf coproductions, qui illustrent bien ce qui fait que la France est un des principaux producteurs de courts-métrages au monde. La sélection mettra à l’honneur des chouchous des festivals, comme Coyotes de Said Zagha (France/Jordanie/Palestine/Royaume-Uni), un thriller percutant qui a été dévoilé à Venise, et l’éprouvant Vultures de Dian Weys (France/Afrique du Sud), présenté à Cannes. Le programme comprenant des travaux d'étudiants en école de cinéma, notamment à la Fémis, le public pourra aussi des films tout neufs réalisés par une nouvelle génération de cinéastes français.

On note, car c'est peut-être symptomatique de l’état du monde, que sur les 24 films sélectionnés dans le volet Lab (plus surréaliste et expérimentale), 12 sont des documentaires abordant des enjeux brûlants, notamment Death of a Fantastic Machine (Suède) où, après avoir fait le long-métrage And the King Said, What a Fantastic Machine [+lire aussi :
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La section XR du festival, dédiée aux films en VR, a pris de l’ampleur ces dernières années. On trouve parmi les cinq titres au programme Impulse: Playing with Reality, de Barry Gene Murphy et May Abdalla, sur plusieurs personnes atteintes de troubles du déficit de l'attention, avec Tilda Swinton pour assurer la narration en voix off.

Hors compétition, le festival a annoncé un cycle de films d’Asie du Sud-Est et une rétrospective intitulée “Holidays” réunissant des courts célébrant l’évasion, par rapport au train-train quotidien, que représentent les vacances.

D’autres programmes, ainsi que les événements professionnels organisés au Marché du film court, seront annoncés dans les semaines à venir.

Cliquer ici pour consulter la liste complète des films en compétition.

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(Traduit de l'anglais)

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