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CANNES 2004 Compétition

La Nina Santa en eaux troubles

par 

Coup de projecteur sur les producteurs européens misant sur les talents du monde entier avec l’entrée en compétition officielle de La Nina Santa, le second long-métrage de l’Argentine Lucrecia Martel. Présenté samedi 15 mai début de soirée à la presse internationale, le film de l’ancienne pensionnaire de la Cinéfondation du festival de Cannes n’a pas fait l’unanimité parmi les critiques. Remarquée avec La Ciénaga (2001), la jeune cinéaste a cette fois retracé les émois d’Amalia (Maria Alche) une adolescente confrontée au désir libidineux d’un quadragénaire médecin (Carlos Belloso) venu participer à un congrès médical dans un hôtel et ne laissant pas indifférente la mère (Mercedes Moran) de la jeune fille. Huis clos sur fond d’éducation religieuse évoluant en eaux troubles sans jamais avoir l’air d’y toucher, la La Nina Santa permet surtout de mettre en avant la coproduction de la société espagnole des frères Almodóvar, El DeseoEl Deseo.

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Il faut dire que cette année la compétition officielle ne manque pas de films extra-européens qui bénéficient néanmoins de participations financières du Vieux Continent. Ainsi, c’est le Français Marin Karmitz et sa société MK2 qui ont produit La Femme est l’avenir de l’homme du Coréen Hong Sang-soo. De son côté, Tropical Malady du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul a bénéficié du soutien de nombreux partenaires européens notamment des Italiens de Downtown Pictures, de Rai Cinema et de Fabrica, des Allemands de Thoke Moebius Company et des Français de Anna Sanders Films et de Backup Films. Par ailleurs, l’invité de dernière heure de la compétition, le documentaire Mondovino de l’Américain Jonathan Nossiter a été coproduit par les sociétés françaises Diaphana et Les Films de la Croisade. Enfin, c’est un réalisateur britannique, Stephen Hopkins qui a mis en scène le film produit par la chaîne de télévision américaine HBO, The Life and Death of Peter Sellers.

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