20e anniversaire parisien
par Fabien Lemercier
L'Espagnol Carlos Saura fera ce soir l'ouverture de la 20e édition du Festival du Film de Paris avec la projection au Gaumont Marignan sur les Champs-Elysées de sa dernière oeuvre: Le septième jour. Présidée par Isabelle Adjani, la manifestation proposera ensuite jusqu'au 5 avril un programme comptant plus de 80 films, du long au court de fiction en passant par des documentaires, de la compétition officielle à plusieurs sections thématiques, notamment 30 films sur le thème de l'eau ou encore une sélection du Fasild (fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations). A signaler également que cette année, le Festival du Film de Paris qui a révélé entre autres par le passé des cinéastes comme Mathieu Kassovitz et Cédric Klapisch franchira les frontières de la capitale avec une programmation relayée dans une quinzaine de villes de la région Ile-de-France. Chaque ville est d'ailleurs parrainée par un artiste, parmi lesquels Elsa Zylberstein, Yamina Benguigui, Philippe Torreton, François Cluzet et Charles Berling. Un soutien qui ne sera peut-être pas suffisant pour garantir la survie du festival qui voit se rapprocher l'ombre de la justice avec deux enquêtes en cours sur des emplois fictifs et des détournements de subventions.
Du côté de la Compétition officielle dont le jury sera présidé par le réalisateur Pierre Schoendoerffer et qui mettra aux prises sept premiers ou seconds longs métrages, trois films défendront les couleurs européennes: In your hands [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] d'Annette K. Olesen (Danemark), Quand les anges s'en mêlent de Christel Amsalem (France) et Souli d'Alexandre Abela (Royaume Uni). Le long métrage français Doo Wop de David Lanzmann sera pour sa part le seul représentant du Vieux Continent dans la section du Prix du cercle de la Presse. Globalement, la production hexagonale sera d'ailleurs omniprésente, en particulier pour le Prix du
Public avec Trois couples en quête d'orages de Jacques Otmezguine et Oublier Cheyenne de Valérie Minetto, la clôture du festival étant dévolue à Avant qu'il ne soit trop tard de Laurent Dussaux (France).
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.