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FESTIVALS Italie

Le cinéma en Résistance

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- Le 22ème festival EuropaCinema a commencé hier avec la projection d'Un héros de notre temps, premier film de la rétrospective consacrée à Mario Monicelli dont la carrière en compte plus d'une soixantaine

A Viareggio, la 22ème édition du festival EuropaCinema a commencé hier avec la projection d'Un héros de notre temps (1955), premier d'une quinzaine de films qui forment la rétrospective consacrée au grand réalisateur italien, Mario Monicelli dont la carrière en compte plus d'une soixantaine.

Sotto il sole nero, premier film en compétition officielle à être projeté dans l'après midi, le premier long métrage d'Enrico Verra, qui a remporté en 1999 avec Benvenuto in San Salvario le Prix du Meilleur court métrage de l'Académie Européenne du Cinéma, prend le pari d'aborder un sujet de prime abord tragique, l'immigration et la misère sociale, pour le filmer sur le ton de la comédie légère. Et c'est à travers le regard de Sergio, un autre laissé pour compte de la société italienne, que le film déroule sa narration, montant alternativement plusieurs personnages et leurs destinées croisées. Production totalement indépendante de Brooklyn Films et soutenu par le programme Media, Sotto il sole nero jette un regard amoureux mais lucide sur une communauté qui ne survit que par la grâce de son énergie.

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Enfin, la soirée d'ouverture a honoré deux grands réalisateurs italiens, Giuliano Montaldo (Sacco et Vanzetti - 1971, Les lunettes d_Or - 1987) et Francesco Maselli (Il sospetto - 1975, Il segreto - 1990), leur remettant à tous deux le Prix Federico Fellini de la Résistance. Moment particulièrement émouvant qui rendait hommage aux deux cinéastes à l'oeuvre résolument engagée le lendemain du 25 avril, où l'on fêtait en Italie les 60 ans de la chute du pouvoir fasciste. Francesco Maselli, très ému, soulignait l'importance d'un tel prix aujourd'hui, en Italie. Enfin Henning Carlsen, référence du cinéma danois et cinéaste lui aussi engagé, (La Faim, prix d'interprétation à Cannes pour Per Oscarson en 1966, Gauguin, le loup dans le soleil -1986, Pan -1995) ouvrait le festival avec Springet (The leap), une production Dagmar Film et SF Films A/S, récit d'un homme qui, atteint d'un cancer incurable dans la force de l'âge, lutte pour ressaisir et sa vie et son passé.

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