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FESTIVALS Suisse

Première du Festival du film romand

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L'association genevoise pour le cinéma indépendant Fonction: Cinéma inaugure la première édition du Festival du film romand. Du 3 au 5 juin, cette nouvelle manifestation propose une sélection de 20 documentaires, 9 fictions et 37 courts métrages produits en Suisse francophone, avec l'ambition de faire redécouvrir le cinéma romand à son public.

L'affiche du festival témoigne avant tout d'une abondante production documentaire, genre prisé du cinéma suisse, d'une grande diversité dans les thèmes et les horizons abordés. Plusieurs films encore inédits ont été tournés en Amérique latine (Amasoja de Giorgio D’Imperio, Cuba Libre de Yariv Friedman) et surtout en Afrique (En attendant la pluie d'Agnès Maritza Boulmer, L’assassinat de Félix Moumié de Frank Garbely), tandis que Profil bas de Nathalie Flückiger suit les efforts d'intégration d'une Ethiopienne en Suisse, ou que Vania Paratte filme la vie d'un village communautaire altermondialiste en marge du G8 d'Evian dans Un village intergalactique. Sept documentaires sont ainsi montrés en première mondiale, mais on peut encore citer deux films remarqués à Nyon au Festival Visions du Réel: Les arbres de Josh de Peter Entell et Le souffle du désert de François Kohler.

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Quant aux fictions, leur présence s'affirme sur les écrans romands. Cinq longs métrages sortis en salles depuis 2004 sont au programme: Je suis ton père de Michel Rodde, Garçon stupide de Lionel Baier, Au large de Bad Ragaz de Christophe Marzal, Absolut de Romed Wyder et Un homme sans histoire de Pierre Maillard. Sans oublier deux téléfilms qui ont réalisé de très bonnes audiences sur les chaînes françaises: Bien dégagé derrière les oreilles d'Anne Deluz et Bonhomme de chemin de Frédéric Mermoud. Enfin, le point fort du festival est la projection en plein air de Tout un hiver sans feu de Greg Zglinski, lauréat du Prix du cinéma suisse 2005 du meilleur film de fiction, récompensé aussi lors de la 61e Mostra de Venise par le Prix de la meilleure première œuvre du jury de la jeunesse de l'association Cinemavvenire et le Prix du meilleur film de l'Association mondiale catholique pour la communication Signis.

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