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FINANCEMENTS France

Le CNC soutient l’animation

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A l’occasion du Festival du film d’animation d’Annecy, le Centre National de la Cinématographie (CNC) a publié son traditionnel rapport annuel sur l’économie du secteur et sur les aides publiques qui épaulent l’activité. Ce bilan souligne le regain de forme de la production de programmes audiovisuels d’animation avec un total de 330 heures TV aidées en 2004 (+ 58,7 % par rapport à 2003). Avec des investissements à la hausse représentant au total 193,9 millions d’euros, le secteur de l’animation TV a enregistré l’an dernier une progression des aides du COSIP (compte de soutien automatique) géré par le CNC (28,7 M€) et un dynamisme retrouvé des chaînes de télévision (en particulier France 3) en matière de financement puisque les télévisions françaises ont investi 70,7 M€ en 2004 dans l’animation contre 47,1 en 2003.

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Dans le domaine du cinéma, le CNC a soutenu l’an dernier six projets de longs métrages au stade du développement pour un total de 374 000 euros: La jeune fille, le diable et le moulin (produit par Les films Pelleas), La Peur du noir (Prima Linea Productions), La Planète des vents (Denis Friedman Productions), Zana et le baobab (Panama Productions), I.T, les intra-terrestres (109 Films Production) et Une vie de chat (produit par Jean-Louis Felicioli). Du côté des aides sélectives pour la production, l’Avance sur recettes a sélectionné trois longs: Persepolis de Marjane Satrapi (2 4 7 Films), U de Serge Elissalde (Prima Linea Productions) et Mia et le Migou de Jacques-Rémy Girerd (Folimage). Enfin, quatre films d’animation ont été agréés par le CNC l’an dernier ce qui leur ouvre l’accès au compte automatique: U (5,25 M€ de budget), Renaissance de Christian Volckman (Onyx Films/ Budget de 14,03 M€), Quatre souvenirs de Kirikou du duo Michel Ocelot – Bénédicte Gallup (Les Armateurs/ 4,81 M€ de budget) et Arthur de Luc Besson (EuropaCorp/ budget faramineux de 65,2 M€).

Les courts métrages d’animation n’ont cependant pas été négligés. Ainsi, le CNC a accordé 360 000 euros à 8 films avant réalisation, 29 000 euros à trois films après réalisation (prix de qualité) et 142 000 euros pour trois œuvres au titre de l’aide aux programmes d’entreprise (soutien aux sociétés les plus dynamiques). Et ceci sans oublier les diverses aides du CNC en direction des industries techniques (5,4 M€ pour 56 projets), des nouvelles technologies de production, de la recherche & innovation multimédia (3,1 M€ pour 15 projets), de la vidéo, de l’exportation, de la promotion et de la formation... Un large panel d’interventions qui donne à l’animation française un appui vital dans un secteur très concurrentiel et à la pointe des nouveautés.

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