22/06/2005

Déjà fortement dynamisée par la mise en place de la Loi du Film votée en décembre 2003, l’industrie cinématographique hongroise vient de se voir offrir de nouvelles facilités financières sous l’impulsion du ministère de la Culture. En effet, la Banque Hongroise du Développement va instaurer des prêts spécifiques en faveur des investissements dans la production et la distribution. Sous condition d’agrément par le National Film Office, les petites et moyennes sociétés du secteur pourront solliciter des prêts à 6 % d’intérêt pour un montant maximum de 4 millions d’euros sur 15 ans. Par ailleurs, l’établissement financier ne leur demandera qu’un apport de 15 % au lieu des 25 % habituellement exigés. A noter également qu’aucune limite n’a été fixée pour le montant total des prêts qui seront accordés au 7e art, des prêts qui s’inscrivent dans le cadre global du Loan Program for a Successful Hungary qui bénéficie d’un budget d’1,25 milliard d’euros.

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De son côté, le Motion Picture Coordination Council qui coordonne la répartition des ressources financières fixées par la Loi du Film a publié le bilan de son activité pour le premier trimestre 2005. Le Conseil a agréé sept longs métrages de fiction qui pourront donc bénéficier de 20 % de déduction fiscale sur le total de leurs dépenses hongroises: Joy Division (produit par Magyar Filmkapcsolat), Velvet Side of Hell (Eurofilm), Copying Beethoven (Eurofilm), The Day of Wrath (Laurinfilm en coproduction avec les Britanniques d’IMS 5 et les Espagnols de Taznia Media), Taxidermia [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] de György Pálfi , Az érsek látogatása (coproduction associant Hongrie, Roumanie et Italie) et le remake du classique magyar Egy szoknya, egy nadrág (production Európa 2000).