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FINANCEMENTS France

TV publique et cinéma: une alliance solide

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Coup de projecteur sur les liens unissant la télévision publique française et la production cinématographique avec la nomination la semaine dernière de Patrick de Carolis à la présidence de France Télévisions, en remplacement de Marc Teissier. Toujours promptes à défendre les intérêts du 7e art hexagonal, les organisations professionnelles n’ont pas tardé à envoyer des messages au nouveau président. Ainsi, l’ARP (Auteurs- Réalisateurs-Producteurs) a insisté sur la nécessité pour le service public, en matière cinématographique, d’"affirmer clairement sa différence avec ses principaux concurrents tant en matière de production que de diffusion et de promotion" et s’est félicité des engagements pris par Patrick de Carolis devant le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) dans le domaine du patrimoine cinématographique, des coproductions européennes, de la promotion du court métrage et du soutien aux jeunes auteurs.

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En 2004, les filiales cinéma de France Télévisions ont investi 45,33 millions d’euros dans la production française. Dirigé par Pierre Héros, France 2 Cinéma a coproduit 30 longs métrages, engageant au total 29,2 millions d’euros, dont 17,53 en préachat et 11,68 en coproduction. De son côté, France 3 Cinéma qui est piloté par Isabelle Peyrefitte a investi 16,13 millions d’euros, dont 9,2 en préachat et 6,94 en coproduction (20 films).

En matière de production cinématographique, les chaînes hexagonales diffusées en clair (TF1, France 2, France 3, M6) ont l’obligation légale d’investir en préachat ou coproduction au moins 3,2% de leur chiffre d’affaires de l’année précédente, dont au minimum 2,5 % dans des films d’expression originale française. Les engagements en coproduction autorisent les chaînes à diffuser les films concernés 24 mois après leur sortie en salles au lieu de 36 mois après en cas de simple préachat. Par ailleurs, l’entrée en coproduction ne peut pas dépasser 50% du budget du film et 75% des investissements des filiales cinéma des chaînes en clair doivent aller à la production indépendante.

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