18/12/2002

Votre entrée aux EFA en 1996 a été fondamentale pour un renouveau des European Film Awards. Qu’est-ce que vous pensez de la cérémonie de cette année et du rôle que jouent les prix dans la promotion du cinéma européen?
«Ces cinq dernières années nous avons travaillé pour transformer les prix en l’un des évènements les plus importants du calendrier cinématographique, prix qui sont actuellement considérés importants par l’industrie, les médias, le public et les artistes. Nous sommes à mi chemin. Quand nous avons commencé, la cérémonie n’était même pas diffusée à la télévision, aujourd’hui on l’organise dans les théâtres européens les plus importants et elle est diffusée par les chaînes de télévision les plus importantes».

Qu’est-ce qu’il faut faire pour augmenter la visibilité des EFA?
«Nous avons une couverture cent fois plus ample de celle d’il y a cinq ans et dix fois plus positive. Nous avons des bureaux de presse dans chaque pays, possibles grâce à la collaboration du Programme MEDIA. Pour le futur nous voulons augmenter encore notre présence. Nous sommes la première cérémonie de l’année et c’est nous qui donnons les indications sur les gagnants des prix successifs. A l’exception de cette année, puisque l’Espagne a choisi un autre film pour les candidatures aux Oscars, mais je sais que la victoire d’Almodovar aux EFA a eu son impact : Sony Classics m’a appelé à la fin de la soirée pour utiliser les prix EFA pour le lancement du film».

Où sera organisée la cérémonie de l’année prochaine ?
«A Berlin, puisque on doit y revenir régulièrement, mais nous sommes en négociation avec Barcelone et Varsovie pour 2004. Cette année nous avons été merveilleusement bien accueillis par le Maire de Rome, Veltroni et le Théâtre de l’Opéra était splendide».