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Tous unis contre la guerre

par 

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Cela n’arrive pas souvent d’assister à une remise des prix aussi riche en émotions et en sincérité comme celle de la 18e édition des Prix Goya, transmisse en direct par la TVE 1, et peu de fois un événement de ce genre a déclanché autant de polémiques.
A un horaire de grande écoute, les protagonistes du cinéma espagnol ont montré leur aspect le plus humain et le plus proche aux spectateurs qui veulent croire en eux et rêver avec eux.

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Le président de l’Académie, Marisa Paredes, élégante et très belle dans une robe du soir vert émeraude, a donné la bienvenue en affirmant qu’il s’agissait d’une soirée libre, la soirée du cinéma espagnol, des Prix Goya.
«Il ne faut pas avoir peur de la culture, du dialogue, ni de la liberté d’expression et encore moins de la satyre, de l’humour. Il faut avoir peur de l’ignorance et du dogmatisme, il faut avoir peur de la guerre».
Le public a applaudi avec enthousiasme et sincérité, le spectateur s’est rendu compte qu’il allait assister à une cérémonie riche en contenus sociaux.
«Une autre raison pour se relaxer – a continué le Président – est que je ne parlerai pas de la crise, nous sommes ici pour fêter le cinéma espagnol, de l’intérêt qu’il suscite en Espagne et ailleurs dans le monde. Dans notre cinéma il y a du talent, de la créativité, de l’illusion. Pas d’argent, mais cela peut se résoudre avec l’accord de tous. Nous sommes autocritiques et notre cinéma commet des erreurs, comme les autres dans le monde entier. Il y a des bons et de mauvais films et il y a aussi des miracles malgré les productions hollywoodiennes (…) Mais le bon cinéma nous plait, peu importe d’où il vient! On a besoin de relations communes, pas d’invasion, on a besoin d’une liberté d’expression, on a besoin d’être compétitif dans des conditions d’égalité. L’Espagne est un pays avec un long passé, plusieurs identités, avec la richesse de plusieurs langues, et qui partage avec l’Amérique Latine son exceptionnelle culture; essayons de nous mettre d’accord et de défendre notre cinéma».
Le moment n’était pas favorable pour parler de la crise qui nécessite des interventions concrètes de la part du gouvernement et non pas de simples discours, comme cela arrive souvent. C’était la fête du cinéma espagnol, et peu de fois, comme dans cette édition, la bonne qualité de ce cinéma se lisait déjà dans les titres nommés et mettait même d’accord les critiques.
Le Président a conclu avec une boutade en demandant une cigarette: «j’ai promis d’arrêter de fumer si on trouvera une solution au problème du cinéma».

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