10/04/2003

La production allemande est une production cinématographique riche, mais qui a besoin d’une plus grande visibilité. Surtout en Europe. Et Wolfgang Becker est parmi ceux qui sont surs d’obtenir une attention certaine de la part du public et des critiques. Réalisateur de Good bye, Lenin! [+lire aussi :
bande-annonce
interview : Wolfgang Becker
fiche film] qui connaît un succès phénoménal sur son territoire (5 millions de spectateurs), il anticipe par sa visite romaine la sortie du film en Italie (9 mai) à laquelle suivra la distribution en France (10 septembre) en Espagne (7 novembre) en attendant les Etats-Unis où il sera très probablement distribué.

Good Bye, Lenin ! est la pellicule qui ouvre le German Film Festival 2003. C’est certainement le meilleur début qu’on pouvait choisir. Le film amuse et est surtout original dans le fait de proposer, dans le drame et l’ironie, la question de l’unification de l’Allemagne après la chute du Mur de Berlin.

«Quand j’ai lu pour la première fois l’histoire – a expliqué le réalisateur – elle m’a aussitôt fascinée. Uen femme tombe dans le coma avant la chute du mur et elle se réveille quelques mois plus tard alors que son monde est complètement disparu. Je me suis immédiatement demandé comment elle aurait pu réagir, quelles sensations elle aurait éprouvé. Malgré les excès de la comédie, j’ai essayé de réaliser une histoire réaliste, humainement possible ».

L’interprète principale du film est qui, à la différence de Becker a vraiment vécu dans l’Allemagne de l’Est. «Je n’ai pas fait les mêmes expériences du personnage que j’interprète, mais pendant le tournage c’est comme si je m’étais réveillée d’un long sommeil duré 13 ans. J’ai commencé à me souvenir de ma vie en riant des choses les plus comiques mais en éprouvant aussi une grande tristesse pour certains évènements tragiques qui sont proposés dans le film de Becker avec un sens profond de la réalité».