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Vent en poupe pour Tom Barman

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Au centre de toutes les conversations jeudi soir 7 août, le film de Tom Barman, Any Way The Wind Blows. Un verre de vin en main, les professionnels de la distribution et de la production se sont retrouvés sur un bateau pour un coktail organisé par La Commission du Film de Turin de la région Piémont. Ils en ont profité pour révéler leurs attentes par rapport au premier long-métrage du réalisateur belge, ex-membre du groupe de musique dEUS. Sujet principal des discussions: le grand succès inattendu obtenu en Belgique par le film et quelques indiscrétions sur son achat par l'Angleterre et la Suisse. "C'est un film singulier où la musique et les images se mélangent d'une façon plutôt inédite" estime Thierry Decourcelles, le responsable des acquisitions de la société de distribution française Océan Films. Résultat: Any Way The Wind Blows a suscité l'intérêt de plusieurs distributeurs européens, parmi lesquels quelques français, et d'extra-européens comme le Canada.

Mais le marché de Locarno ne se limite pas aux longs-métrages et l'espace réservé aux courts dans les sections 'Cinéastes du Présent' et 'Léopards de Demain' déclenche également un vif intérêt, en particulier la production suisse et pas uniquement car elle évolue à domicile."Cela paraîtra peut-être paradoxal, mais en Suisse, nous sommes relativement plus doués pour réaliser des courts-métrages plutôt que des longs" explique Philippe Clivaz, le directeur de l'Agence Suisse du court-métrage, soutenue en partie par Le Bureau Fédéral de la Culture. "Je mesure évidemment l'importance des questions économiques car trouver l'argent pour réaliser un long-métrage est difficile. Mais le fait est que le public suisse ne se passionne pas vraiment pour les films nationaux, ce qui ne signifie absolument pas que ces films ne soient pas de qualité. Aussi nous préférons orienter les moyens financiers et l'es énergies dans la réalisation de bons courts-métrages ".
Présent à Locarno pour présenter quatre courts-métrages, parmi lesquels se détache L'escalier, une coproduction franco-suisse déjà achetée par Arte France, Clivaz est aussi à la recherche de nouveaux auteurs: "nous produisons surtout des courts réalisés par de jeunes cinéastes et ici, à Locarno, des nouveautés intéressantes émergent souvent".

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