13/10/2005

Après le retrait par le gouvernement du décret "sauve-cinéma", qui cessera de s'appliquer dès le 17 octobre, un accord a été trouvé au Sénat: un projet de loi qui ne prévoierait pas de frais supplémentaires pour l'État et qui, en pratique, ne reprendrait que le premier article du décret, celui qui permet de débloquer des fonds pour les films jugés cette année d'intérêt culturel national par le ministère.
Cet accord redonnerait une bouffée d'espoir à bien des grands noms du cinéma italien, comme Marco Bellocchio (qui prépare son prochain film, Il regista di matrimoni), Daniele Luchetti (Vita scriteriata), Ermanno Olmi (I cento chiodi), Marco Risi (Maradona la mano di Dio), Gabriele Lavia (Liolà), ou encore Carlo Lizzani (Hotel Meina), ainsi qu'à de nombreux jeunes réalisateurs.

"Si ce projet est approuvé, cela permettra de réduire au minimum les effets pervers de la non-conversion du décret", a commenté le Ministre de la Culture Rocco Buttiglione, qui a lancé ce dimanche un appel à toutes les instances politiques. Les industries du cinéma associées à l'Anica ont accueilli la décision prise au Sénat avec satisfaction et reconnu que le ministre Buttiglione "a su manoeuvrer pour rattraper une situation extrèmement grave et d'autant plus dramatique du fait des réductions du budget consacré au spectacle et au cinéma prévues dans la loi de budget 2006".

(Traduit de l'italien)