"Sophie Scholl, un exemple pour les jeunes"
par Camillo De Marco
Dès le 28 octobre, l'Istituto Luce portera 45 copies de Sophie Scholl – Les derniers jours [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], de Marc Rothemund, sur les écrans italiens. Ce film, qui a remporté deux Ours d'argent (réalisation et meilleure actrice) au dernier festival de Berlin, est le candidat allemand à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
"Dans mon pays", explique le metteur en scène, qui présentait son film à Rome, "Sophie Scholl est le drame qui a fait les plus grosses recettes de l'année; partout, il a suscité un très grand intérêt, notamment auprès des jeunes. Il en est allé de même en de nombreux points du globe, de l'Europe à l'Amérique du Sud, y compris dans des pays où les faits relatés sont largement méconnus". Ce film narre en effet la vie de Sophie Magdalena Scholl, étudiante de vingt ans à l'Université de Monaco qui appartenait, ainsi que son frère Hans, au groupe Rose Blanche, qui, en 1942 et 1943, s'est efforcé de réveiller la conscience du peuple allemand avant de tomber sous le coup de la répression nazie, des parodies de procès et des condamnation à mort qui se sont ensuivies.
Le scénario a été écrit à partir des récits de témoins oculaires entendus par le réalisateur et de transcriptions d'interrogatoires de la Gestapo retrouvés dans les archives de l'ex-Allemagne de l'Est : "Soixante ans après ces événements", ajoute Rothemund, lui-même agé de 37 ans, "ma génération peut enfin parler du national-socialisme sans sentiment de culpabilité et avec une volonté de perpétuer un certain sens des responsabilités chez les jeunes".
(Traduit de l'italien)
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