07/11/2005

Depuis toujours, Giacomo Campiotti (Corsa di primavera, 1989, Comme deux crocodiles, 1994 e Les saisons de l'amour, 1999) se penche sur les mouvements de l'âme et du coeur, surtout ceux qui correspondent par définition à l'enfance et l'adolescence. Après s'être essayé au film télévisé —avec 2 projets récents: la minisérie Il dottor Zivago (Docteur Jivago) et la fiction La guerra sulle montagne—, Campiotti revient au cinéma avec une histoire co-écrite il y a trois ans avec Alexander Adabachian, scénariste russe à qui il doit ses deux films précédents et qui est en outre le collaborateur attitré de Nikita Michalkov.

Mai + come prima ("jamais plus comme avant"), que Medusa Film distribuera dès vendredi en salle, raconte l'histoire d'un groupe de jeunes qui après le bac, font face au futur qui les attend. Ils ont à choisir entre leurs désirs, les attentes de leurs parents et les modèles imposés par la société. En l'espace de quelques jours de vacances passées tous ensemble dans les Dolomites au contact d'une nature majestueuse et puissante, ils franchissent l'espace qui sépare l'adolescence de la maturité et découvrent en eux l'énergie dont tout être humain dispose même s'il tend à l'oublier. Parmi les six garçons, qui a eux seuls représentent bien toutes les couches de la société, il y a Max, handicapé à plusieurs égards, qui lui aussi parviendra à grandir malgré ses difficultés.

Mai + come prima — écrit il y a trois ans et dont le titre initial était I guerrieri della luce ("les guerriers de la lumière") — est né dans la tourmente: en effet, il a été refusé par plusieurs producteurs, faute de garantir des acteurs de renom dans les rôles principaux, avant d'obtenir le fonds de garantie qui n'a pas empêché un arrêt d'un an, le budget du ministère ayant été gelé. Finalement, c'est Medusa qui est arrivé à la rescousse.